jeudi 27 septembre 2007

Misahualli



Lundi 24 septembre : Nous passons la journée en pirogue sur la Napo à visiter la forêt amazonienne.
Notre piroguier, Atahualpa, nous embarque sur une pirogue longue de 16 mètres et équipée d'un moteur de 75 chevaux, pour une journée en rivière. Cela commence assez mal lorsque il casse son hélice sur un haut fond, et qu'il nous lache sur une île qu'on doit traverser à pied pour rejoindre l'autre berge où une autre pirogue nous fait passer de l'autre côté pour la somme "faramineuse" de 1 dollar pour tout le groupe. (Nous avions avec nous, un vieux monsieur de 80 ans et son petit-fils, équatoriens).
Nous visitons un centre pour animaux en cours de réadaptation à la vie sauvage : Animaux blessés ou saisis aux frontières, ou abandonnés par des braconniers ou autres. Le centre est l'oeuvre d'une fondation suisse, tenu par de jeunes bénévoles de toutes nationalités, étudiants d'écoles vétérinaires ou biologistes.
Atahualpa a réparé son moteur et nous récupère pour une marche en forêt avec explications détaillées sur les espèces, leurs propriétés et vertus médicinales ou autres : Notamment la plante d'où est extrait le curare.
Déjeuner sous une paillote, point de départ d'un bac.
Puis arrêt dans un village d'une communauté d'indiens.
Visite du village, dégustation de "chicha", alcool de manioc, spectacle de la vie de tous les jours d'un village pas comme les autres, qui nous donne une vague idée de ce qui est peut-être, "la vraie vie" : Des jeunes jouent au volley, des femmes rapent le manioc, des soeurs de 6 ans promènent des petits de 6 mois, des hommes ne font rien. Bref, pas de télé, pas de téléphone, pas d'argent, quelques paillottes sur pilotis. Chacun a son petit carré de cultures vivrières, la rivière à côté fournit le poisson. De grands espaces sont le lieu des manifestations communes. Nous quittons presque à regret cet endroit magique.
Retour à Misahualli, et long arrêt sur la place du village investie par des petits singes joueurs et chapardeurs : Notre vieux monsieur se fait voler ses lunettes, et nous passons un long moment à les récupérer... en morceaux.

Cliquez ici pour voir les photos.

1 commentaire:

Unknown a dit…

ET oh la! La vraie vie, ...les hommes ne font rien, il faudrait pas trop réver M. Ne vous laissez pas faire les filles.
Bises à tous les trois