dimanche 28 octobre 2007

La Paz



Dimanche 28 octobre : Après une journée de relache samedi, nous avons repris aujourd'hui le cours normal du programme, avec une visite de La Paz et de ses environs. Notamment, nous avons visité la Vallée de la Lune.
Le marché des Sorcières est surprenant avec ses foetus de lamas en vente pour les offrandes à la Pacha Mama.
La Paz passe pour etre une ville dangereuse, à entendre les guides qui recommandent aux touristes de ne pas sortir autrement qu'a plusieurs, et sans papiers, sans cartes de credit, et sans argent. Du coup, le bar de l'hotel fait fortune, personne ne passant le porche.
Visite du marche ce matin, mais sans photos : "Cela pourrait provoquer des incidents."
Dehors, c'est la cour des miracles. Le quartier chic est loin du centre, et les maisons y sont protegees par des murs d'enceinte et des vigiles. On a hate de quitter cette ville.

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samedi 27 octobre 2007

Bolivie


Vendredi 26 octobre : Nous demandons à Gael d'annuler les visites prévues des Iles boliviennes du Lac, et de nous conduire directement à La Paz. Cela nous fera deux journées de repos pour démarrer le circuit bolivien, et nous évitera les visites des Iles de ce côté du Lac, qui ressemblent probablement à celles que nous avons vues la veille. En plus, il était prévu treks et lignes de crêtes.
Nous avons entendu parler sur les sites Internet, d'une situation sociale critique en Bolivie, touchant des points où nous devons passer ou séjourner : Grèves et barrages routiers à Potosi, manifestations à Sucre, occupation par l'armée de l'aéroport de Santa-Cruz par lequel nous devons sortir de Bolivie, le Ministère francais des Affaires Etrangères recommandant d'éviter ces villes. A Santa-Cruz, ce serait les autorités civiles locales qui encourageraient la population à reprendre de force, l'aéroport.
Nous arrivons à La Paz en fin d'après-midi, et après avoir deposé les filles et les bagages à l'hôtel, je vais voir avec notre agence, Terra-Andina, comment modifier le programme.
Chose faite : Nous écourtons de 6 jours le séjour Bolivien et quitterons le pays par le Chili le 6 novembre. Du coup, nous visiterons San Pedro de Atacama et prendrons l'avion le 8 pour Santiago. Nous resterons au Chili, et reprendrons le programme à partir du 14 novembre (Iguazu).

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Puno - Kasani (Frontiere Bolivienne)


Vendredi 26 octobre : Nous faisons en voiture les 150 km qui nous séparent de la frontière bolivienne. Nous ne manquons pas de visiter encore un site de ruines incas a Chucuito, ni les merveilleuses églises-musées de Juli et de Pomata.
Nous passons la frontière à pieds, à Kasani, notre guide péruvien, Paco, passant le flambeau à sa collègue bolivienne se prenommant Gael.

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Lac Titicaca



Mercredi 24 et jeudi 25 octobre : Ces deux jours sont consacrés à la visite en bateau, du Lac Titicaca, des Iles flottantes des populations Uros, et des Iles Amantani et Taquile.
Les Iles flottantes des populations Uros dateraient du 12ème siecle, à l'époque où les Amayra ont envahi la région du Lac. Ces braves Uros, dont nous découvrons l'appartenance linguistique au groupe des Arawaks (comme nos gentils Matsiguenka d'Amazonie, d'ailleurs), ont fui les Amayra, en allant se cacher sur leurs bateaux, dans les roseaux du Lac. De là, est partie la tradition de ces constructions étonnantes sur les roseaux dont les racines flottent réellement, au point que les Iles doivent etre attachées par des cordes pour ne pas dériver.
Nous nous rendons ensuite sur l'Ile d'Amantani, où nous passons la nuit, chez l'habitant, après une longue ballade au sommet de l'ile d'où nous assistons au coucher du soleil.
Le lendemain, visite de l'Ile de Taquile, où les habitants vivent encore dans leurs anciennes traditions. Ce sont les hommes qui tricotent.
Retour à Puno en début d'après-midi, sous un soleil de plomb.
Demain, nous passerons la frontière pour la Bolivie.

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Cusco - Puno


Mardi 23 octobre : Après 2 jours de repos à Cusco, nous avons pris ce matin, un bus touristique en direction de Puno, la ville au bord du Lac Titicaca.
Nous nous arrêtons en plusieurs endroits, pour des visites de sites, commentées par un guide de la compagnie de bus :
Andahuaylillas et son église du 17ème siècle, entièrement peinte, murs et plafonds, ce qui la fait surnommer "la Chapelle Sixtine" d'Amérique du Sud.
Raqchi, site archéologique inca.
Nous franchissons un col à 4500 m environ d'altitude, puis nous arrêtons déjeuner à Sicuani.
Visite du musée archéologique de Pucara, site pré-inca de "grande importance".
Enfin, arrivée en fin d'après-midi à Puno, ville à 3800 m d'altitude sur les bords du Lac Titicaca.

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dimanche 21 octobre 2007

Amazonie



Samedi 13 octobre : Départ de l'expédition pour l'Amazonie. Véritable expédition, car il s'agira de passer une semaine en autonomie complète sur la rivière, en nous déplaçant sur une pirogue, et nous arrêtant pour dormir dans des refuges plus ou moins confortables, le but du voyage étant une visite aux indiens Matsiguenka qui habitent sur les berges de la rivière Manu, affluent du Madre de Dios, lui-même affluent du rio Madeira qui se jette dans l'Amazone.
Le Parc National de Manu, établi en 1973, a été reconnu par L'Unesco "Réserve Mondiale de la Biosphère" en 1977, et classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité en 1987.
Notre départ de Cusco ressemble à un départ de juifs errants, avec une estafette archi-remplie, des bidons d'eau, de gaz, des casseroles, du pain, etc, tout cela en vrac, et débordant de partout. Le plus drôle, c'est qu'après avoir tout arrimé, le mieux possible, un pneu éclate, et nous voilà sur le bord de la chaussée à tout déballer pour accéder au pneu de secours.
Ensuite, c'est 9 heures de piste dans des paysages escarpés, le franchissement de deux ou trois cols à plus de 4000 m, pour redescendre enfin vers l'Amazonie, en passant de 4000 m à 450 m, altitude de la ville de Pilcopata, et de son port fluvial, Atalaya.
En chemin, nous visitons des tombes de la période pré-inca, les Chullpas de Ninamarca, puis le village de Paucartambo. Il pleut des trombes dès que nous abordons le versant amazonien.
Enfin, nous arrivons, à la nuit tombée, au premier refuge où nous passerons la nuit, après y avoir accédé au moyen d'une tyrolienne sur la rivière, toujours sous une pluie battante.

Dimanche 14 et Lundi 15 octobre : Pendant deux jours, nous naviguons sous la pluie, à l'abri de nos bâches, d'abord en descendant le cours du Madre de Dios, puis, en remontant celui du rio Manu. Au début du Manu, nous nous arrêtons au poste de contrôle de Limones, où des rangers suivent les mouvements à l'entrée et à la sortie de la zone. Ils signalent notamment, les régions interdites, comme, par exemple, celle où, quinze jours avant, des indiens avaient tiré des flèches sur une pirogue. Nous arrivons au point le plus éloigné de notre voyage, la Casa Matsiguenka, où deux familles de cette ethnie tiennent un refuge pour les visiteurs du Parc.

Mardi 16 octobre : La pluie a heureusement cessé, et le ciel est bleu. Le matin, nous visitons la Cocha Salvador, méandre mort du rio Manu, abritant une faune abondante, parmi laquelle des loutres de rivière, deux variétés de caïmans, des tortues d'eau, des singes de plusieurs espèces et une multitude d'oiseaux.
L'après-midi, détente au village, concours de tir à l'arc avec pour cible une papaille, que seul notre indien Matsiguenka arrive à transpercer du premier coup. Malgré mon style académique, je la rate toujours de quelques centimètres.

Mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 octobre : La remontée contre le courant du Madre de Dios est beaucoup plus longue. Les pluies abondantes font que la rivière est plus difficile, charriant d'énormes troncs d'arbres et des débris végétaux de toutes sortes. Nous avons des journées de 7 ou 8 heures de navigation. Nous déjeunons à bord, parfois nous nous arrêtons pour une marche en forêt. Le soir, nuit dans ces refuges sans électricité ni eau chaude. Une nuit, nous avons un orage fracassant, le plus fort que j'aie jamais connu.
Nous visitons aussi une plantation de coca. Le Pérou cultive cette plante pour la consommation de la feuille à macher ou à infuser. Mais le gouvernement, depuis Fujimori, tolère, paraît-il, l'existence d'ateliers de fabrication de cocaïne, ou la livraison de quantités importantes de matière première aux trafiquants colombiens. D'après un de nos guides, cela aurait été une monnaie d'échange, pour obtenir l'arrêt des activités terrorristes du "Sentier Lumineux".
Vendredi soir, nous nous retrouvons dans notre refuge où l'on accède avec la tyrolienne.

Samedi 20 octobre : Route de retour de Pilcopata à Cusco, même route, mêmes escarpements, mais une voiture plus moderne et surtout, beaucoup moins chargée.
Nous arrivons à Cusco vers 16 heures. Nous y passerons 3 nuits. Repos avant d'aborder la région du Lac Titicaca et le circuit des déserts boliviens.

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vendredi 12 octobre 2007

Cusco



Vendredi 12 octobre : Visite de Cusco, d'abord sur les hauteurs, au site inca de Saqsayhuaman, d'où l'on surplombe la ville, puis la Plaza de Armas, le Couvent Saint-Dominique, et la Cathédrale.
Dans toutes ces églises, richement décorées, couvertes d'or et d'argent, aux tableaux tout-à-fait originaux de l'Ecole Cusquénienne, il n'est pas autorisé de faire des photos "con o sin flash".
Dans la perspective des 3 jours que nous devons encore passer à Cusco, à notre retour d'Amazonie où nous partons demain matin, nous avons changé d'hôtel, pour en trouver un avec Internet.
Mon téléphone ayant été d'office, mis en service restreint par Orange, suite aux consommations excessives de la semaine dernière, je me trouvais un peu isolé, si en plus, j'étais privé d'Internet.
Sophie et Clémence étaient tentées d'abuser des cybercafés du coin.
Voilà ! A partir de demain, nous avons 7 jours en Amazonie, sur la rivière Madre de Dios, dans le Parc National de Manu, et là, pour sur, il n'y aura pas de connexion.

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Moray - Chinchero - Maras - Pisac



Jeudi 11 octobre : Réveil très tôt pour une longue journée de visites de plusieurs sites intéressants de la région :
Moray, qui serait un "laboratoire" agricole où les Incas testaient des cultures de différentes variétés.
Chinchero, petit village perdu où l'on voit l'utilisation par les espagnols des constructions incas pour la construction d'une église.
Maras, où de tous temps (avant les incas), une source sort de terre à 38 degrés et saturée de sel, et permet une surprenante exploitation de salines.
Enfin, Pisac, autre ville et autre site archéologique majeur, l'une des forteresses les plus importantes de l'Empire Inca, construite au carrefour de plusieurs vallées, pour stocker les récoltes.
Nous rentrons à Cusco en fin d'après-midi, bien fatigués de ces trois jours extraordinaires : Les sites incas sont le plus souvent haut perchés, et leur visite implique de gravir des centaines et des centaines de marches.

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Ollantaytambo - Yucay



Mercredi 10 octobre : Au réveil, il pleut des cordes. Nous nous félicitons avec Jaime, d'avoir décidé de faire la visite de Machu-Picchu hier. Nous traînons la matinée, dans la petite ville d'Aguas Calientes, et prenons le train vers 13 heures pour Ollantaytambo.
Superbe site archéologique inca avec un temple dont la construction n'était pas achevée, nombreuses constructions, greniers, tours de garde, terrasses, et ville actuelle elle-même, donnant une idée précise de l'architecture inca, car pratiquement la seule non détruite par les Espagnols.
En fin d'après-midi, nous arrivons à Yucay, petite bourgade où nous passerons la nuit. Pour la soirée, nous squattons l'hôtel voisin du nôtre, beaucoup plus chic, et surtout doté de connections Internet sans fil.
Fin de soirée bien triste, lorsque nous lisons la nouvelle de la mort de notre brave Pichou, le plus gentil des chiens.

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Machu-Picchu



Mardi 9 octobre : Nous prenons le train à 6 heures du matin (réveil à 4 h 30), en direction d'Aguas Calientes, minuscule petite ville aux pieds de Machu Picchu.
Le train franchit un col en montant en zig-zag, puis redescend d'abord dans une grande vallée, avant de s'engouffrer dans la Vallée Sacrée du Rio Urubamba.
Arrivés à Aguas Calientes vers 11 heures, nous déposons les bagages à l'hôtel où nous passerons la nuit, et prenons un bus pour faire la petite route en lacets qui monte au site de Machu-Picchu.
Le spectacle est grandiose. Nous y passons l'après-midi, après un tour complet du site. Les visiteurs sont malheureusement, nombreux, car c'est un jour férié au Pérou.
Machu-Picchu avait échappé aux Espagnols. Abandonné des populations incas, il avait été recouvert de végétation, avant d'être retrouvé, un peu par hasard, en 1911, par un chercheur américain du nom d'Hiram Bingham.
Tous les objets découverts alors, sont toujours à l'Université de Yale, qui refuse de les rendre à l'Etat péruvien.

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Cusco



Lundi 8 octobre : Vol pour Cusco avec une escale à Juliaca, ville du sud du Pérou.
Arrivée en fin de matinée, accueil par notre guide, un nouveau Jaime, et installation à l'hôtel dans le quartier San Blas.
Cusco, capitale de l'Empire Inca, porte encore de nombreuses traces de cette époque, puisque les Espagnols ont souvent bâti leurs édifices sur des sous-bassements de pierre des monuments incas.
La visite de la ville est prévue pour vendredi.

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dimanche 7 octobre 2007

Canyon de Colca - Arequipa



Dimanche 7 octobre : Départ très matinal de Yanke en empruntant la piste sur la rive du Canyon de Colca. La rivière Colca commence son parcours au milieu d'un amphithéâtre de terrasses cultivées pré-incas, puis s'enfonce dans des gorges escarpées, dominées en arrière-plan par une chaîne de volcans dont le Sabancaya.
Nous arrivons vers 7 heures et demie à la Cruz del Condor, où nous assistons au vol de ces oiseaux, géants des Andes, de plus de trois mètres d'envergure.
En milieu de matinée, nous faisons la route de retour vers Arequipa, après la visite du village de Maca et de son étonnante église du 17ème siècle.
Arrivée à Arequipa vers 15 heures.
Nous avons eu la chance d'avoir un excellent guide, professeur d'anthropologie à l'Université Catholique de Lima. Il gagne bien mieux sa vie comme guide touristique à Arequipa.
Demain, nous avons l'avion pour Cuzco.
Me voilà largement réconcilié avec le Pérou : Je crois que j'avais raison, dans mon projet initial, de vouloir éviter à tout prix les grandes villes. Lima et ses 8 millions d'habitants peuvent être évités.

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Chivay - Yanke



Samedi 6 octobre : Aujourd'hui, nous avons quitté Arequipa en direction de Chivay et de Yanke, dans la vallée de la Colca.
Nous traversons le Parc de Patapampa où nous pouvons voir des troupeaux de vigognes, petit lamas non domestiqués. Nous franchissons le col du même nom à 4850 m d'altitude. Au col, nous nous arrêtons pour tester nos facultés physiques à cette altitude : Il ne faut pas faire beaucoup d'efforts, l'oygène est rare. Mais tout va bien, Clémence est la seule à ressentir le besoin de s'assoir. On ressent vite un étourdissement, surtout si on se relève trop vite, après s'être accroupi pour regarder les objets que vendent les populations locales.
Après le col, nous descendons dans la vallée de la Colca, et nous arrêtons pour déjeuner à Chivay, où nous visitons également le marché et découvrons de multiples variétés de maïs et de produits locaux totalement nouveaux.
En milieu d'après-midi, arrivée à Yanke, où nous passons la nuit après avoir visité la ville et ses sources chaudes. Le village est très typique, et nous avons le spectacle des paysans du coin occupés à leurs travaux des champs.
Le soir, spectacle de danse par les enfants du village dans leurs costumes traditionnels.

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vendredi 5 octobre 2007

Arequipa



Vendredi 5 octobre : Nous sommes arrivés vers midi à Arequipa, "la ville blanche", à 1000 km au sud des miasmes de Lima. Ciel bleu, murs blancs, ocre, bleus, brique. On respire, on se sent mieux.
Notre hôtel est dans le quartier historique de la ville, classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Après le repas, nous partons à pied avec notre guide.
Notre première visite est pour le Couvent Santa Catalina, véritable ville dans la ville, dont les religieuses dominicaines ont loué une grande partie à une entreprise touristique. On découvre une véritable petite ville, avec ses ruelles, ses cloîtres, ses chapelles, ses fontaines, ses passages, son lavoir, ses cuisines...
Le nom des nonnes - la plupart issues de l'aristocratie de la ville - est parfois gravé à l'entrée de la porte des cellules, on devrait dire des "suites" car les recluses avaient une chambre, une cuisine et un réduit pour leur servante. Les ruelles ont des noms andalous : Sevilla, Granada, Cordoba.
Puis nous traversons la Plaza de Armas pour visiter l'Eglise de la Compagnie, bâtie au 17ème siècle : Autels richement sculptés et dorés à l'or fin, chaire en bois originaire de Lille en France, et surtout la Sacristie, entièrement recouverte de fresques, chef d'oeuvre de l'art naïf religieux.
Nous visitons aussi, la Cathédrale, moins intéressante, car reconstruite au 19ème siècle après avoir été très endommagée par un des nombreux tremblements de terre qui ont secoué toute cette région au cours des siècles.

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jeudi 4 octobre 2007

Lima



Mercredi 3 et jeudi 4 octobre : Journées de démarches et de formalités, appels téléphoniques, connexions par Internet de l'hôtel. Déception, à l'Ambassade de France, où des fonctionnaires inefficaces, après une heure d'attente et deux heures de palabres, me renvoient vers l'Ambassade du Mexique, me promettant de me faciliter la démarche en téléphonant à leurs homologues mexicains.
17 heures 30, comme convenu, je les rappelle au téléphone pour savoir ce qu'ont dit les Mexicains : L'une n'a rien fait, l'autre n'a rien fait.
Je troque notre City Tour de Lima du lendemain contre les services du guide comme interprète à l'Ambassade du Mexique à Lima.
Héla, là, nous ne sommes même pas reçus. Au téléphone, il nous est recommandé d'aller régler le problème... au Mexique. Mon guide péruvien est choqué, et m'accompagne au Commissariat de police le plus proche. Nous sommes à nouveau éconduits, ma qualité d'étranger me faisant relever de la compétence de la Policia Turistica de la ville.
La circulation à Lima est telle, que chaque déplacement prend un temps fou.
Nous arrivons enfin, à la Policia Turistica, où il m'est donné de faire la découverte de la corruption sud-américaine : Un quart d'heure de palabres, et mon guide me dit discrètement qu'il va falloir payer, parce que le capitan trouve que c'est très compliqué, et que pour rendre service, il souhaite un petit cadeau. A peine discrètement, il empoche mon billet de 50 soles (14 dollars Us environ).
Il fait ensuite sérieusement son travail, notant ce qui me paraissait devoir figurer dans un procès-verbal de ce genre, me fait signer, signe lui-même, et nous propose de nous accompagner au magasin de photocopies en face, pour reproduire le document.
Et là, nouvelle surprise, compte tenu de l'importance des sommes qu'il "me fait gagner", il nous fait savoir que le cadeau initial n'est vraiment pas suffisant. Mon guide se fache, lui fait une leçon de morale, lui dit qu'il a honte d'un tel spectacle devant un étranger, etc. Le flic n'est absolument pas gêné, et négocie sa rallonge. Il empoche un nouveau billet de 50 soles, et je peux repartir avec ma déclaration en double exemplaire.
Triste Pérou, sale, crasseux, pauvre, miséreux, et corrompu. Il faudra vraiment que Machu Picchu tienne toutes ses promesses pour que ce pays reste un bon souvenir !
Mon guide dont le temps est alors compté, avec toutes ces démarches stupides, tient quand même à me montrer sa ville, mais les bouchons dans chaque rue ou presque, nous permettent à peine, d'entrevoir je ne sais même plus quelle place, ni quelle église. De toutes façons, elles ont toutes ou presque, été détruites par les incendies ou tremblements de terre, et ont été reconstruites au 19ème ou 20ème siècle : Style "néo-colonial !!"

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Huaraz - Lima


Mardi 2 octobre : Bus pour Lima, toute la journée. Un passager ayant "perdu" son porte-monnaie, après palabres à bord, téléphone de son mobile à la police : A la ville suivante, le bus est arrêté et nous sommes tous fouillés, sans succès pour la "victime".
Une heure de retard : Nous arrivons à Lima vers 18 heures. De toutes façons, l'Ambassade n'est ouverte au public que le matin.

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Chavin



Lundi 1er octobre : La journée est consacrée à la visite du site archéologique de Chavin de Huantar.
C'est un trajet de 2 heures et demie environ, dans des paysages magnifiques : D'abord, une lente montée vers un col à plus de 4500 mètres, à travers des paysages de sommets enneigés, de lacs, de troupeaux de moutons conduits par leurs bergers qui s'abritent dans des petites huttes en paille aux formes d'igloos. Puis c'est la descente vertigineuse vers le village de Chavin, sur une route défoncée, avec des mines de charbon à flancs de montagne.
Nous visitons le site de Chavin, centre religieux d'une société antérieure à celle des Incas (1500 avant JC), "civilisation-mère" du Pérou.
Le site a fait l'objet de peu de fouilles, le gouvernement péruvien privilégiant celui plus facile de Machu Picchu. De nombreuses galeries peuvent être visitées, dont l'utilisation n'est pas bien connue. Des canaux où circulait l'eau donnent l'idée d'une société ayant des connaissances techniques évoluées.
Retour à Huaraz en fin d'après-midi, et nous apprenons qu'au Mexique, ma carte de crédit à été utilisée à mon insu, pour des montants importants.
Nous décidons de rentrer à Lima pour une démarche auprès de l'Ambassade de France.

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Lima - Huaraz



Dimanche 30 septembre : Réveil très matinal après une courte nuit, pour nous rendre au terminal de bus, d'où nous partons pour Huaraz, dans la Cordillère Blanche, au nord du Pérou.
Nous y sommes après un voyage de 8 heures. La ville de Huaraz est le point de départ de nombreux treks parmi les plus beaux du monde, d'après notre guide, un Français installé ici depuis une quinzaine d'années. Le Huascaran, "toit du monde péruvien", culmine à 6768 m, mais la "Cordillère Blanche" doit son nom aux multiples sommets enneigés de la région, avec une altitude moyenne de 5500 mètres.
La ville de Huaraz elle-même est une grosse bourgade de province qui nous paraît un peu sale. Toutes les rues ne sont pas asphaltées, et devant notre hôtel, on voit passer trois cochons tenus en laisse.
Nous dînons "Chez Bruno", le restaurant de notre guide français, qui oriente très naturellement, tous ses visiteurs vers son restaurant, qui heureusement, est un endroit sympathique, avec une cuisine très convenable.

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Quito - Lima


Samedi 29 septembre : Journée de repos en attendant l'avion pour Lima.
Départ à 20 heures et arrivée à Lima à 23 heures 15, où un guide nous accueille pour nous conduire à l'hôtel.

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