Hong Kong

Jeudi 27, Vendredi 28 et Samedi 29 mars :

Jeudi, arrivé à Hong Kong en milieu d'après-midi, après un vol de moins de deux heures, je découvre cette ville surprenante. Mon hôtel est situé sur l'île de Kowloon, dans le quartier de Tsim Sha Tsui, un des quartiers "chauds" de la ville, aux nuits particulièrement "vivantes". Commerce en tous genres très actif, tailleurs indiens, vendeurs d'électronique (photo ou téléphone) pakistanais, rabatteurs de salons de "massage" ou de restaurants. Changement radical par rapport aux vertes campagnes vietnamiennes.

Vendredi, je fais le tour de ce quartier, à l'occasion, notamment, de la recherche d'une agence de tourisme susceptible de me procurer le visa chinois qui me sera nécessaire mardi 1er, pour Pékin. Le soir, je me régale d'un canard laqué, dans un restaurant spécialiste de ce plat, assez rare, en fait.

Samedi, fort des indications de Marie, la jeune française rencontrée dans la Baie d'Ha Long, je prends le ferry pour passer en face, dans le quartier de Central, le véritable Hong Kong.
Quartier d'affaires aux multiples gratte-ciels. Depuis le terminal du ferry, on passe d'un immeuble à l'autre par des passerelles, en parcourant des kilomètres de galeries marchandes occupées par les marques les plus prestigieuses.
Visite ensuite du Peak, colline élevée dominant la ville, où l'on accède par un tram à crémaillère. Déjeuner sur place, et redescente sportive, par les routes ou sentiers avec un dénivelé impressionnant. En fait, je suis surpris par la longueur du trajet, plus importante que je ne le pensais, et j'arrive en bas, fourbu.
Au passage, je visite le Jardin Botanique et Zoologique de Hong Kong.
Ferry de retour sur Kowloon en fin d'après-midi. Le trajet d'une île à l'autre est très court, mais le prix est quand même surprenant : 2,2 HK dollars, soit à peu près 22 centimes d'euro.
Pour demain, j'ai pris un "full-day tour", pour visiter l'île de Lantau.

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Ba Bé

Lundi 24, Mardi 25 et Mercredi 26 mars :

Départ pour le nord, pour nous rendre dans le Parc National de Ba Bé. Paysages montagneux et découverte de la culture du thé. Rencontres avec les minorités Tay, particulièrement accueillantes.
Longue promenade en bateau sur le lac Ba Bé.
Nuits chez l'habitant.
Ba Bé, endroit extraordinaire, moments inoubliables. Beaucoup d'émotions.

Mercredi, route de retour vers Hanoi, et demain, départ pour Hong Kong.

Vietnam, pays contrasté, où les femmes font tout, la maison, le feu, le ramassage du bois, la cuisine, le soin aux enfants, les travaux des champs, labours, semailles, récolte, les soutènements, les travaux d'irrigation, pendant que les hommes... se saoulent, ou sont membres du parti. Le régime communiste pèse encore fort sur ces populations, y compris par la présence dans ces campagnes, de "commissaires", flics en civil, peu aimables, venant contrôler les passeports des étrangers dans les maisons d'hôtes, et vérifier que les femmes ne font que ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire tout, mais dans la soumission à leur ivrogne d'homme. L'homme, le plus souvent, est à table, les femmes le servent. Il mange salement, crache par terre, y compris chez lui, rote à tout instant.
Vaillant peuple de Vietmaniennes !!!
Et dire qu'on m'a traité de macho !

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Ha Long - Hanoi

Samedi 22 et Dimanche 23 mars :

Nous reprenons la route entre Haiphong et Ha Long, pour embarquer sur une jonque sur laquelle nous allons naviguer dans la Baie d'Ha Long, site classé sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'Unesco.
Séjour très sympathique agrémenté par la présence d'un couple de Français et de leur fille installée à Hong Kong. Il y a aussi à bord deux Portuguaises et un groupe d'Australiens.
Le temps couvert le premier jour, s'arrange un peu le lendemain. Les couleurs restent belles, entre le vert émeraude et le vert turquoise.
Dimanche après-midi, retour à Hanoï, et sur la route, visite d'un atelier de céramique et d'un centre de métiers d'artisanat pour jeunes handicapés : Joaillerie, tableaux en fils de soie, laques, etc.

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Hoa Binh - Ninh Binh - Van Long - Haiphong

Jeudi 20 et Vendredi 21 mars :

Vinh, mon nouveau guide, va m'accompagner pendant les huit jours qui me restent à passer au Vietnam.

Mardi 20, nous prenons la route vers l'Est, en direction de Haiphong et de la baie d'Halong, où nous arriverons en deux jours. Cette première journée nous amène à Ninh Binh, après plusieurs arrêts, dont Ha Tay et la Pagode Tram Gian, et un village Muong. Arrêt pour déjeuner dans un "lolo" des plus populaires et bien sympathique : Repas arrosé à l'alcool de riz, dont la distillation est ici aussi, totalement libre.
Dans l'après-midi, nous arrivons à Tam Coc, petite ville à côté de Ninh Binh. Population d'agriculteurs et d'artisans, rizières, boutiques de broderies, gens chaleureux, jolies filles qui, pour beaucoup, parlent français et veulent le pratiquer. L'hôtel est sur la place du village, lieu où s'exprime la curiosité des habitants, qui jeunes ou vieux, veulent un contact.

Mercredi 21, la journée commence par la visite sous la pluie, de deux temples des rois Viet du 10° siècle. Puis, promenade en barque de bambou sur le lac Van Long, au milieu de pics calcaires, de rizières ou de roseaux.
Le déjeuner qui suit est un grand moment : Je suis invité par Vinh à déjeuner chez ses parents qui habitent le village voisin. Moment très émouvant de la famille au grand complet, depuis le grand-père jusqu'au petit dernier de deux ans, l'oncle, les belles filles, etc, qui, d'après Vinh, reçoivent pour la première fois, un étranger dans leur maison. Magnifique repas, plein de gentillesse et de sincérité, tous me parlant en vietnamien, comme si je comprenais, et Vinh faisant la traduction presque simultanée. Les petits plats dans les grands, la famille quoique catholique très patiquante ayant, malgré que ce soit vendredi Saint, préparé un repas de fête. On parle de beaucoup de choses, comme du froid de début mars qui a tué toutes les jeunes pousses de riz, et qui a obligé à tout replanter, du rendement moyen de 600 kilos par hectare, de la consommation familiale d'une tonne de riz par an (3 kilos/jour), de la collectivisation des terres qui fait que les parcelles sont partagées entre les paysans, et éloignées les unes des autres pour que chacun en ait de bonnes comme de moins bonnes.
Photos de famille, adieux chaleureux.
Après ce déjeuner bien arrosé d'alcool de riz, nous reprenons la route pour arriver à Haiphong en fin d'après-midi.
Bel hôtel "Harbour View", en attendant de s'embarquer demain matin sur une jonque qui me fera visiter la baie d'Halong.

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Hanoï

Mardi 18 et Mercredi 19 mars :

Arrivé à Hanoï lundi soir vers 20h, je suis accueilli par un jeune guide aussi francophone que je parle chinois. Malheureusement, il ne dit pas non plus, un mot d'Anglais.
Mardi, je fais le tour de la vieille ville en cyclopousse, visite un vilain temple (le Ngoc Son) sur le petit lac (le Hoan Kiem) du centre de la vieille ville.
Ce qui frappe le plus, c'est la circulation qui est un "modèle d'auto-gestion". Il n'existe aucun code de la route, ou en tout cas, aucun respect de ce code s'il existe. Les carrefours sont un enchevêtrement de véhicules, dont beaucoup de deux-roues, qui arrivent à passer, dans une fluidité surprenante. Pas de stop, pas de feux, ça vient de partout, ça passe dans tous les sens, sans aucun ordre établi. Et j'oubliais les piétons : Ils jouent dans la même cour, et le guide m'enseigne la façon de traverser, lentement, mais d'un pas décidé, et surtout, sans regarder la circulation. Je n'ai assisté à aucun accident...
En fin d'après-midi, j'assiste à un spectacle très original de marionnettes sur l'eau.
Mercredi, journée libre, et je marche dans la ville. La population est très aimable, et souhaite le contact, en dehors même de toute chose à vendre.

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Angkor

Lundi 17 mars :

Fin de la visite d'Angkor, avec le Banteay Kdei, le Ta Prohm en cours de restauration par l'Inde qui s'interroge sur la nécessité de couper les fromagers, le Thommanon, le Chau Say Tevoda récemment restauré par une équipe chinoise, et le Prasat Kravan.
Après le déjeuner, nous visitons un centre d'artisanat - centre de formation "Artisans d'Angkor".
Puis c'est le départ vers l'aéroport, pour le vol devant me conduire à Hanoï, au Vietnam.

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Angkor

Dimanche 16 mars :

Poursuite de la visite d'Angkor, avec, dans la matinée, Angkor Thom la ville royale où nous accédons par la porte Sud, puis la Terrasse des Eléphants, la Terrasse du Roi Lépreux, le Palais Royal, Phimeanakas, et enfin le Bayon.
L'après-midi, c'est la visite du plus joli temple, à mon avis, Banteay Srey, (C'est ce temple où André Malraux, avait en 1923, volé quatre statues d'apsaras au sourire céleste, ce qui lui avait valu d'être expulsé du Cambodge, où il revint bien après, comme ministre de la Culture), et enfin, Banteay Samré.

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Cambodge : Angkor

Vendredi 14, et Samedi 15 mars :

Vendredi, je quitte le Laos pour le Cambodge : Vol de 35 minutes entre Paksé et Siem Reap, où j'arrive assez tôt. Installation au Victoria, bel hôtel au centre ville, dans un jardin tropical. L'après-midi, connection Internet et mise à jour du blog.

Samedi, longue journée de visite du site d'Angkor, avec le Preah Kahn, le Neak Pean, le Ta Som, le Mebon Oriental et enfin Angkor Wat.
Découverte de cette merveilleuse civilisation khmère avec ce site dont les monuments ont été construits entre le 9° et le 14° siècles. A l'époque, en Europe, on construisait les cathédrales, et au Pérou, l'empire inca n'avait pas vu le jour.
On note au passage que même les "khmères rouges" de Pol Pot, responsables de l'assassinat, dans le plus grand silence de l'occident, muselé par le "politiquement correct" ambiant, à l'égard des crimes communistes, de plus de trois millions de cambodgiens entre 1975 et 1979, (le quart de la population du pays), ont respecté Angkor, sauf quelques impacts de balles sur certaines statues ou bas-reliefs.

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Paksé

Mercredi 12 et Jeudi 13 mars : Vol matinal pour Paksé au sud du Laos et pas très loin de la frontière cambodgienne. A l'arrivée, personne... "Zappé" par l'agence dans son organisation... Le bureau du tourisme, après deux appels téléphoniques, et reprenant mon programme, me trouve en moins de 10 minutes, un plan B, avec une voiture et son chauffeur, un bateau pour descendre le Mékong jusqu'à Champassac, puis pour aller aux "Quatre Mille Iles", et un tout jeune guide anglophone, super sympa, qui n'a que le temps de garer sa motocyclette derrière l'aérogare, pour remplacer au pied levé, mon guide francophone, que je ne verrai donc jamais.
Tout cela ne me coûte rien, et je suppose qu'ils s'arrangeront entre agences de tourisme, car ce qui est certain, c'est que ce n'est pas la même.
Donc, deux heures de navigation me conduisent de Paksé à Champassac, pour la visite du Wat Phou, ruine du 11° siècle, inscrite, elle aussi par l'Unesco, sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité.
La chaleur en cette saison est accablante, tout est sec et grillé, la terre a soif, et est craquelée de partout.
Nous arrivons ensuite dans la région des "Quatre Mille Iles", après plusieurs franchissements du Mékong sur des "ferries". Le ferry au Laos est plutôt un bac très sommaire, radeau de bambou, sur lequel montent quatre voitures.
Nuit sur l'île de Khong. Massage traditionnel lao pour 6 dollars (Olivia et Darig m'ont passé le virus en Indonésie).
Jeudi, départ en bateau, plus au sud vers les îles de Done Det et Done Khone, petits paradis, hors du temps, où on resterait bien plus longtemps, au milieu d'une population accueillante.
Visite des deux îles et des chutes de Liphi.
Retour sur la berge du Mékong et à la voiture, pour une visite des chutes de Khone Phapheng, et route de retour vers Paksé, où nous arrivons en fin d'après-midi.
Bon hôtel, et... massage, au prix record de 3 dollars. Qui dit mieux ?

Quant à la jeune fille prenant son bain, et pour couper court par avance, à tout commentaire malicieux, suspicieux, voire malveillant, je dois dire que ces photos ont été prises avec son autorisation, qu'elle m'a donnée contre la promesse de venir prendre le déjeuner dans son restaurant, promesse qu'il m'a été plutôt facile de tenir...

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Vientiane

Mardi 11 mars : Visite de Vientiane avec un guide plus jeune que Phoumy, parlant très bien le Français, et diplomé de l'Université. Mais l'histoire du Laos est très compliquée, et il vaut mieux se référer à d'autres sources.
La ville de Vientiane n'est pas d'un intérêt majeur : Il y fait vraiment très chaud en cette saison, et on fait vite le tour des quelques sites intéressants, notamment le Vat Sisiket, le plus vieux monastère de la ville, construit en 1818.

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Vientiane

Lundi 10 mars : Vol de Luang Prabang à Vientiane où je suis arrivé en début d'après-midi. Installation à l'hôtel Lao Plaza, où je trouve une bonne connection Internet.
Demain, visite de la ville.

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Luang Prabang

Samedi 8 et Dimanche 9 mars : Luang Prabang, ville classée par l'Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité, est située au confluent du Mékong et du Nam Khan.
Ville magnifique, elle est aussi envahie par les touristes.
Samedi, la journée est consacrée à la visite de la ville et de ses principaux temples : Vat Visoun, That Makmo, Vat Mai, Vat Sene, Vat Xieng Thong, et That Phousi. (Le Vat est une pagode avec un monastère, tandis que le That est seulement un Stupa, sans monastère).
Le That Phousi est situé sur une colline qui surplombe toute la ville et offre un magnifique panorama sur le Mékong et son affluent le Nam Khan. On y accède après avoir grimpé 250 marches.

Critères retenus par l'Unesco pour l'inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité
«Luang Prabang représente de manière exceptionnelle la réussite de la fusion de structures architecturales et urbaines traditionnelles avec celle des dirigeants coloniaux européens des XIXe et XXe siècles. Son paysage urbain remarquablement bien conservé illustre une étape clé dans la combinaison de deux traditions culturelles distinctes» (II), (IV) et (V).
(Pour réfléchir aux "aspects positifs de la colonisation".)

Dimanche, c'est journée libre, et Phoumy m'invite à piqueniquer sur les berges du Nam Khan où il pratique, en plus de son travail saisonnier de guide touristique francophone, une activité d'extraction de sable de rivière.
Journée sympathique : J'ai amené un canard vivant que sa femme et sa fille ont préparé. Au menu, sang de canard cru et abats de canard, aux cachuètes et herbes, puis soupe de canard, avec bien sur, le riz gluant et le piment, tout cela arrosé de l'alcool de riz que nous avions acheté sur le Mékong.
Quand au sable, c'est un travail pénible, mais qui mêle le bain dans la rivière toute la journée, le foot sur la plage, les trésors d'ingéniosité pour ce truc totalement artisanal, où par exemple, on filtre le sable pour réserver les petits cailloux qu'on ramasse ensuite par seaux, parce qu'ils se vendent plus cher.

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Ban Houayxay - Ban Pakbeng - Luang Prabang

Jeudi 6 et vendredi 7 mars : De l'autre côté du Mékong, en face de Chiang Khong, on entre au Laos au poste frontière de Ban Houayxay. Le passage au bureau d'immigration est un peu long, la queue des touristes européens, australiens ou américains, s'étirant devant le bureau des formalités d'obtention du visa "upon arrival".
Je suis accueilli par mon guide Phoumy, un brave homme au français assez approximatif, avec qui je vais passer quatre jours, dont deux sur le bateau qui va nous conduire de Houayxay à Luang Prabang (300 km).
J'ai pour moi tout seul un immense bateau, avec pour équipage, 3 hommes, une cuisinière et Phoumy.
La première journée nous conduit de Houayxay à Pakbeng où nous passons la nuit dans un hôtel au bord du fleuve. La seconde de Pakbeng à Luang Prabang.
Les repas à bord sont l'occasion de découvrir la cuisine et les habitudes des laos : Riz gluant dont on fait une boulette après s'être servi en piochant avec la main, dans le panier d'osier où il est préparé (à la vapeur), trempé ensuite dans un plat en sauce ou une soupe, et toujours beaucoup de piment.
C'est délicieux. Et Phoumy, qui a vu que j'apprécie, achète lors des étapes dans les villages, des denrées tout-à-fait originales, comme des tétards dont la cuisinière fera une superbe soupe, des herbes aux saveurs inconnues, ou encore un poisson séché.
Les arrêts dans les villages au bord du fleuve sont nombreux, et sont l'occasion de voir vivre des communautés de paysans lao, dont la vie se passe au rythme des crues du Mékong. La différence de niveau des eaux entre saison sèche et saison des pluies, est de neuf mètres. En saison sèche, ils plantent du maïs, du manioc ou des cacahuètes, et en saison de pluies, du riz.
Villages hmongs, villages Lu, laos des collines, laos des montagnes, laos des plaines, autant de subtilités que le français de Phoumy, ne me permet pas de parfaitement maîtriser.
Ici, c'est le spectacle d'un dentiste en pleine action, avec sa fraise à pédales. Là la fabrication de l'alcool de riz dans un alambic de fortune, dont ils sortent un alcool délicieux titrant environ 50°. Là encore, un alcool de fermentation du riz qu'on boit en aspirant dans une sorte de "paille" en roseau, qu'on se passe autour de la jarre où macère la fermentation.
Partout, des enfants qui proposent leur petits objets d'artisanat ou leurs parents avec de beaux tissages.
Une heure avant Luang Prabang, nous visitons les grottes de Tham Ting contenant des centaines de statues de Bouddha.
Arrivée, enfin à Luang Prabang, pour loger trois nuits à l'hôtel "Parasol Blanc", d'un confort médiocre.

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Chiang Khong (Frontière lao)

Jeudi 6 mars : Fin du séjour thaï, avec la route matinale entre Chiang Raï et Chiang Khong.
Chiang Khong est un petit port fluvial sur le Mékong, poste frontière en face duquel se trouve Ban Houayxay, port de même nature du côté lao.
On quitte la Thaïlande dans une petite pirogue, à laquelle on accède après avoir un peu pataugé dans la boue des berges, mes 40 k de bagages à la main. Le Mékong rappelle au premier abord les rivières d'Amazonie équatorienne ou péruvienne.

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Chiang Dao - Chiang Raï

Mercredi 5 mars : Route de Chiang Maï à Chiang Raï.
Après un arrêt à un jardin d'orchidées, nous avons une longue étape à Chiang Dao, pour la visite du camp d'entrainement des éléphants. Spectacle de leur bain dans la rivière, puis de leur entrainement au travail. Puis promenade à dos d'éléphant dans la forêt : Apprentissage de la lenteur.
La journée se poursuit par une descente en radeau de la rivière.
Au passage, un temple dans des grottes.
Puis, nous visitons un village où vivent deux communautés : Les Padaung, d'origine birmane, "femmes-girafes" à cause du collier qui allonge leur cou, et les Akha, d'origine tibétaine, "qui mangent les chiens", d'après mon guide, qui ne semble pas beaucoup les aimer. La Thaïlande reçoit ainsi des réfugiés des pays voisins.
En fin d'après-midi, arrivée à Chiang Raï, où je passe la nuit dans un très bel hôtel "The Legend", mais où malheureusement une coupure d'électricité abrège la soirée.

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Chiang Maï

Mardi 4 mars : Vol de Bangkok pour Chiang Maï, capitale du nord de la Thaïlande, et seconde ville du pays. J'ai quitté Bangkok avec une superbe autorisation de Monsieur Tran Kim Ngoc, chef du service d'immigration de la République Socialiste du Vietnam de retirer mon visa à l'arrivée dans ce pays (visa upon arrival).
Arrivé à Chiang Maï, le programme de visites commence de suite, sans même poser les valises :
Trois superbes temples, des bouddhas du 14° siècle, des moines, des gens pleins de ferveur religieuse, et plein de touristes, pour la plupart européens : Wat Chedi Luang, Wat Phra Sing et Wat Doi Suthep.
Je suis accompgné d'une guide parlant parfaitement le français, qu'elle enseigne même dans la ville de Chiang Maï.
L'hôtel Tamarind, dans le centre historique de la ville, (carré ceinturé de douves) est une oasis de verdure et de calme.

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Bangkok (suite)

Samedi 1er, Dimanche 2 et Lundi 3 mars : Nouveau guide, et nouveau chauffeur, bien plus courtois et compétents.
Samedi, départ pour la région d'Ayuthaya : Nous visitons d'abord Bang-Pa-In, résidence d'été des rois de Thaïlande, ensemble composite de bâtiments construits au 18° siècle.
Nous rejoignons ensuite, Ayuthaya, en bateau sur une série de canaux. Visite de nombreux temples, dont le Wat Yai Chai Mongkhol, construit en 1357. On peut y voir aussi, comme au Wat Pho, un immense Bouddha couché.
Puis, c'est le Wat Phra Mahathat, construit à peu près à la même époque. Ce temple a été détruit lors de l'invasion par les Birmans en 1767, et toutes ses statues décapitées. Voir ici, un résumé d'histoire de la Thaïlande. La tête du Bouddha dans les racines du figuier, est, paraît-il, la chose la plus souvent photographiée en Thaïlande. Ce site est classé par l'Unesco, sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité.
Dimanche, départ matinal vers le Marché Flottant de Damnoen Saduak. En chemin, nous visitons un marché, puis une fabrique de sucre de coco. Nous rejoignons le marché flottant en bateau, sur des canaux comme celui de la veille.
Le marché flottant est malheureusement encombré de milliers de touristes.
De là, nous partons pour un Cobra Show, assez impressionnant par les risques que prennent les officiants, le cobra n'étant pas et de loin, le serpent le plus agressif de ceux présentés. Malheureusement, les attaques de ces bebêtes sont tellement rapides, que les photos sont difficiles à prendre.
Visite ensuite, d'un atelier de travail du bois, présentant des meubles d'un goût, pour le moins, discutable.
La fin de la journée se passe au Rose Garden, où après le déjeuner et la visite du jardin, dans un cadre reconstituant un village thaï traditionnel, nous assistons à un spectacle relatant les scènes de la vie quotidienne.
Lundi, journée libre à Bangkok.

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