mercredi 28 novembre 2007

Croisière Ushuaia - Cap Horn - Punta Arenas



Dimanche 25, Lundi 26, Mardi 27 et Mercredi 28 novembre : Dimanche, visite à pied d'Ushuaia avant d'embarquer dans l'après-midi sur le Via Australis. Dans la soirée nous quittons Ushuaia pour emprunter le Canal de Beagle jusqu'à Puerto Navarino, point d'accès au Chili.
Dans la nuit, nous avons navigué dans le Canal Murray, la Baie Nassau, les Iles Wollaston, et le lundi matin, nous nous réveillons au Cap Horn. La mer est très agitée avec un vent de 45 noeuds qui ne permet pas la descente à terre où nous devions visiter le Mémorial du Cap Horn, érigé en 1992 par la Confrérie des Cap Horniers chiliens. Le lieu est depuis 2005 déclaré par l'Unesco "Réserve Mondiale de la Biosphère". Nous remontons ensuite vers le nord, pour mouiller dans la baie de Wulaia, où Fitz Roy et Darwin avaient noué les premiers contacts avec les indiens Yamanas, à l'occasion du voyage du Beagle. Nous débarquons sur le site pour une marche vers le sommet d'où nous avons un magnifique panorama.
Navigation de nuit dans le canal Brecknock et le canal Cockburn, pour arriver dans le fjord Chico. Descente en zodiaks au petit matin, pour aller aux pieds des glaciers Piloto et Nena, puis nous continuons au fond du fjord devant le superbe glacier Günther Plüschow. Poursuite de la navigation dans le Canal Magdalena.
Mercredi matin, descente matinale sur l'île Magdalena où vivent 75000 couples de pingouins.
Arrivée à Punta Arenas en fin de matinée.
Nous débarquons et partons de suite pour Puerto Natales d'où nous aborderons jeudi le Parc National de Torres del Paine.
Pour notre première croisière sur un bateau de ce type, nous avons été enchantés : Paysages grandioses, grand confort, service impeccable, multiples conférences et exposés, défilé de mode avec... Sophie et Clémence comme mannequins, entre autres.
Les photos étant classées selon le seul critère "pays", on trouvera celles du début de la croisière avec l'Argentine, et les suivantes avec le Chili.

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samedi 24 novembre 2007

Ushuaia



Samedi 24 novembre : Il a plu toute la matinée, et nous sommes sortis tard.
Visite du Parc National de la Terre de Feu, un parc qui met l'accent surtout sur sa végétation : Grands arbres, mousses, tourbières. Parcouru de nombreuses rivières, dont le joliment nommé Rio Pipo, il est aussi bordé par la mer, le canal de Beagle et toute une série d'îles.
Le soleil étant revenu, nous montons au glacier Martial, sur une route touristique bordée de grands hôtels. De là, nous avons une très belle vue sur la ville d'Ushuaia.
Retour à Ushuaia en fin d'après-midi. Dans le port, se trouve le magnifique trois-mâts "Libertad", navire école de la Marine Argentine construit en 1898, et long de 104 m.

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vendredi 23 novembre 2007

Buenos-Aires - Ushuaia


Vendredi 23 novembre : Journée d'avion, nous quittons Buenos-Aires par l'Aeroparque, aéroport situé en plein centre ville pour nous envoler vers Ushuaia où nous arrivons après trois heures de vol, vers 15 heures.
Le temps des formalités chez Avis, nous arrivons assez tard à notre hôtel, un petit ensemble de cabines en bois sur les hauteurs de la ville, dans un joli sous-bois. Il fait plus froid qu'à Buenos-Aires, mais cela reste supportable (8 degrés environ).
Le temps est un peu couvert, mais Ushuaia, ("la ciudad mas austral del mundo"), petit port dans un décor de sommets enneigés, nous enchante.
D'Anchorage en Alaska, à Ushuaia, ça y est, nous avons parcouru tout le continent américain du nord au sud, et nous retrouvons ici ces montagnes que nous avons longés ou traversés, des Rocheuses aux Andes.
Demain, visite de la ville, du Parc National de la Terre de Feu, du Glacier Martial, et du Lago Fagnano jusqu'à la petite ville de Tolhuin.

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Buenos-Aires



Mardi 20, Mercredi 21 et jeudi 22 novembre : Trois merveilleux jours dans cette ville extraordinaire, au milieu des jacarandas en pleine floraison.
Nous avons visité à peu près toute la ville, sans nous soucier de ses dangers, dont nous avons entendu parler, heureusement, seulement le dernier jour : agressions, vols et séquestrations diverses, qui sont, paraît-il, monnaie courante.

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mercredi 21 novembre 2007

Mission San Ignacio Mini - Posadas - Buenos Aires


Lundi 19 novembre : Nous quittons tôt Iguazu pour faire les 350 km de route jusqu'à Posadas où nous avons l'avion pour Buenos Aires.
En chemin, nous visitons les ruines de San Ignacio Mini, mission jésuite du 17ème siècle, faisant partie avec Loreto et Santa Ana des "réducionnes" guarani les plus importantes. Le site est classé également au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'Unesco. Les "reducciones", oeuvre des Jésuites en vue de sédentariser les Guarani, furent abandonnées en 1768 après la dissolution de l'Ordre.
Ensuite, nous arrivons à l'aéroport de Posadas où nous avons un vol de 2 heures environ pour Buenos Aires.

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Puerto Iguazu - Wanda



Dimanche 18 novembre : Pluie battante aujourd'hui, et nous annulons le programme que nous avions de retourner voir les chutes du côté argentin.
A la place, nous visitons une mine d'où l'on extrait des pierres semi-précieuses, améthyste, topaze, agathe, quartz, etc.
Puis retour à Puerto Iguazu où nous traînons dans les rues entre deux averses, avant de déjeuner dans un mauvais restaurant.

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mardi 20 novembre 2007

Cataratas del Iguazu (Argentine)



Samedi 17 novembre : Journée consacrée à la visite des Chutes du côté argentin. Parc National classé lui aussi au Patrimoine Mondial de l'Humanité. On dit qu'on "voit" les chutes du côté brésilien et qu'on les "vit" du côté argentin.
C'est vrai que de ce côté, on est au départ des cascades.

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Cataratas do Iguaçu (Brésil)



Vendredi 16 novembre : Journée consacrée à la visite des Chutes du côté brésilien. Le Parc National a été classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité en 1986. Le côté brésilien offre des chutes une magnifique vue panoramique qu'on peut voir en longeant un sentier aménagé sur 1,2 kilomètres.
Une passerelle permet de s'avancer aux pieds de la "Garganta del Diablo". On en ressort trempé.
Nous déjeunons à l'Hôtel "Las Cataratas", absolument inchangé par rapport au séjour que j'avais eu l'occasion d'y faire en 1970. Beaucoup de souvenirs...

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Paraguay

Jeudi 15 novembre : Aujourd'hui nous traversons le Paraguay, d'Asuncion à Ciudad del Este, ville frontière avec le Brésil et l'Argentine d'Iguazu ("Tres Fronteras") : Six heures de route avec un chauffeur sympa.
Le Paraguay est un pays essentiellement agricole et nous traversons une campagne aux allures riches et soignées.
L'arrivée à Ciudad del Este contraste : Il s'agit d'une ville franche frontalière, tenue par les commerçants et forains de toutes nationalités, étalant à travers toute la ville les objets les plus hétéroclites : de la piscine en plastique aux guirlandes de Noël.
Le passage de la frontière vers le Brésil est facile, l'administration des deux pays ayant l'air totalement débordée par le flôt des piétons passant le pont avec valises, sacs, bassines, cabas et tout ce qui peut servir à porter leurs achats.
Après le rapas dans une churrascaria brésilienne, c'est à nouveau le passage d'une frontière, plus "sérieuse", vers l'Argentine, pour arriver à Puerto Iguazu, qui va être notre base pour la visite des Chutes.
Aucune photo du Paraguay.

lundi 19 novembre 2007

Santiago - Asuncion


Mercredi 14 novembre : Matinée à boucler les valises, libérer l'appartement, et taxi pour l'aéroport. Aucun problème à la sortie du Chili quant à l'autorisation de sortie des "minores de edad" (question pas même évoquée). Nous arrivons à Asuncion vers 17 heures après un peu moins de trois heures de vol et une heure de retard au décollage, ce qui nous peemet d'être parfaitement synchros avec Sandrine qui arrive, elle de Buenos-Aires.
Notre hôtel est confortable, et nous y découvrons au dîner, le "surubi", étonnant poisson qui pèse jusqu'à 70 kilos, et que le maître d'hôtel nous conduit examiner à la cuisine : poisson de rivière, énorme, à tête plate, avec une vague allure de brochet, et qui se pêche dans le rio Paraguay, et dans le rio Parana, à la frontière avec l'Argentine.

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mardi 13 novembre 2007

Santiago

Mardi 13 novembre : Presque une semaine à Santiago sans rien faire. Passez le temps en allant voir le blog partenaire de Sophie.
Et vous êtes aimablement priés de lui laisser des louanges. C'est bon pour son moral, et par contre-coup pour le mien. Vous avez même le droit de lui faire quelques remarques sur l'orthographe. < c'est ce que je j'appelerais une censure efficace. Merci.
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Demain nous volons vers le Paraguay, puis nous passons en Argentine aux chutes d'Iguazu. J'espère que nous aurons de belles photos.

jeudi 8 novembre 2007

Santiago


Jeudi 8 novembre : Ce matin, transfert à l’aéroport de Calama, pour un vol d’environ deux heures vers Santiago.
J’ai trouvé un hôtel pour 5 nuits à partir du 9. Il manque juste une nuit, celle d’aujourd’hui.
A l’aéroport, je trouve une agence qui me procure, enfin, une nuit dans un 5 Etoiles de la ville que je ne refuse pas, le plan B étant d’acheter une prestation touristique vers Valparaiso ou Vina del Mar, qui couterait aussi cher.
Nous voilà donc au Plaza San Francisco, en plein centre de Santiago, grande ville très « européenne », vrai retour à la civilisation.
Le quartier est agréable, rues piétonnes, pharmacies, chanteurs dans les rues.
Le moral est bon : Je m’offre un whisky et un cigare que je fume sur la terrasse de notre grande chambre. C’est bon le luxe, après la Bolivie.

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San Pedro de Atacama - Calama



Mercredi 7 novembre : Repos le matin. On se remet de 10 jours vraiment fatigants : Altitude, froid, poussière, soleil, inconfort. On est tous les trois brûlés, enrhumés, les lèvres éclatées, barbouillés par la soupe et la viande de lama. Mais on a vu une tellement belle nature !
Après-midi, route de San Pedro à Calama, la grande ville minière de cette région du Chili, où nous apercevons de loin, la plus grande mine de cuivre du monde (à ciel ouvert – le Chili est le premier producteur du monde).
Nous abrégeons la visite prévue sur la route des Vallées de la Mort et de la Lune. Après ce que nous avons vu en Bolivie, ça pourrait paraître un peu fade.
Arrivée à Calama où je bataille pour trouver un hôtel à Santiago où nous partons demain.
Tout est complet, le Chili recevant une Conférence Internationale Ibéro-américaine, à laquelle participent tous les Présidents sud-américains et… le roi d’Espagne.
Coucher tôt.


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Sol de Manana - Désert de Dali - Laguna Verde - San Pedro de Atacama



Mardi 6 novembre : Notre dernier jour en Bolivie.
Nous quittons notre refuge pour grimper encore, à plus de 5000 m d’altitude, pour nous rendre à un poste de douanes bolivien, à proximité d’une usine d’extraction de bauxite, dont toute la production est livrée au Chili.
Notre but est d’utiliser le téléphone du poste pour savoir si « le permisso » est parvenu à La Paz. Grande déception quand nous apprenons qu’aucun fax n’est arrivé à La Paz chez « Terra Andina ».
Reste à voir si nous l’avons reçu par e-mail. Nous squattons le bureau du douanier en chef, absolument adorable, qui nous passe son ordinateur, son imprimante, et sa connexion Internet (un bas débit horrible qui ne nous permet pas d’ouvrir GMail).
Alors que je me décourage, envisageant de rentrer à La Paz avec Nestor et de modifier encore le programme, Sophie est assez fière de m’annoncer qu’elle a réussi à ouvrir une boite qu’elle a chez Hotmail. Nouvel appel téléphonique à la Martinique après avoir acheté des cartes téléphoniques à des ouvriers de la mine, et quelques instant après, nous imprimons sur le matériel des Douanes Boliviennes un magnifique « permisso » dûment notarié.
Modification de mon regard sur la corruption : Il y a des fonctionnaires intelligents et intègres. Je n’arrive pas à remercier par un billet (même pas pour l’utilisation de son matériel et de son papier), cet homme qui nous a quasiment laissé son bureau pendant deux heures.
Le moral est meilleur.
Nous visitons les geysers de Sol de Manana, puis nous longeons la Laguna Salada avant de traverser le Désert de Dali.
Puis aux pieds du volcan Licancabur (Alt. 5960 m), c’est la découverte de la Laguna Blanca et de la Laguna Verde, dont le vert turquoise est comparable à celui de la mer des Caraïbes.
Nous contournons le volcan pour passer la frontière, côté bolivien, dans un surprenant poste, genre Désert des Tartares, au sommet d’un col à plus de 5000 m d’altitude.
Ensuite, côté chilien, c’est une longue descente vers San Pedro de Atacama, 2500 m plus bas.
Le passage de la frontière n’est pas sans surprise, car si notre « permisso » ne semble même pas impressionner le fonctionnaire chilien, c’est notre Nestor qui fait les frais de l’humeur, car il se fait éjecter du Chili, où il n’a le droit de conduire des touristes que dans un circuit comportant un retour en Bolivie. Il est alors seulement autorisé à nous lâcher à l’hôtel, et à rester au Chili le temps d’organiser un relais avec une agence chilienne de tourisme.
Nuit à San Pedro de Atacama, après une séance d’astronomie sur les hauteurs de la ville, où un Français a installé plusieurs télescopes, pour une astronomie « touristique ». Voir son site : www.spaceobs.com

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Route des Joyaux - Laguna Colorada



Lundi 5 novembre : Nous partons tôt, car c’est une grande journée.
Après la traversée du salar de Chiguana, notre piste remonte à 4200 m d’altitude. Nous passons aux pieds des volcans Tomasamil (Alt. 5900 m) et Ollague, également en activité.
Puis c’est la découverte des fameuses « lagunas », d’abord les petites, sur la « route des joyaux », Canapa, Hedionda, Charcota, Honda et Ramaditas. Les flamants roses sont au rendez-vous, par milliers.
Dans l’après-midi, nous traversons le désert de Siloli, pour parvenir à la Laguna Colorada, dont les magnifiques couleurs rouge et brique proviennent d’un phytoplancton qui contribuerait à la couleur des flamants.
Nous dormons dans un refuge à 4800 m d’altitude. Nous avons eu la chance d’arriver les premiers, et de nous approprier une petite pièce de seulement trois lits, alors que les autres pièces sont des dortoirs de 8 à 10 lits, où s’entassent bientôt, américains, belges et japonais.
Heureusement pour tous, car Clémence est malade toute la nuit.


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Colchani - Uyuni - San Juan



Danche 4 novembre : Aujourd’hui, grande traversée du salar d’Uyuni : Nous visitons d’abord le village de Colchani, où quelques familles ensachent de manière totalement artisanale, le sel qui a été extrait du salar, transporté au village, séché dans la cour, séché à nouveau sur une plaque chauffée, moulu, iodé et déversé en petits tas, que les femmes mettent en petits sachets d’un kilo, thermocollés enfin, avec un instrument rudimentaire.
Le petit sachet est vendu au prix d’un demi-boliviano, soit 5 centimes d’euros. La famille est payée à la tâche : 60 bolivianos pour 1000 sachets d’un kilo, soit à peu près sa capacité de producion journalière : Un revenu de 6 euros par jour.
On a envie d’y envoyer quelques cheminots français pour discuter ensuite de la pénibilité comparée de l’extraction du sel à Uyuni avec la conduite des TGV.
Nous poursuivons jusqu’à l’île d’Incahuasi, au milieu du salar, où nous déjeunons après une longue visite de l’île et de ses cactus.
L’après-midi, fin de la traversée du salar, pour atteindre le village de San Juan de Rosario. Dès la sortie du salar, c’est à nouveau la piste, et les nuages de poussière, pour arriver à un hébergement qui ressemble plus à un petit hôtel, électricité de 7 à 9 !!


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Bolivie : Salars de Coipasa et d'Uyuni



Samedi 3 novembre : Passage de la frontière vers la Bolivie, au poste de Pisiga : Même style « grand pays civilisé » qu’à Chungaro, bien que ce soit pour sortir du Chili. Là, la fonctionnaire chilienne découvre que je voyage seul avec deux enfants mineures que j’ai peut-être séquestrées, qu’il me faut absolument « le permisso » de la mère. J’ai le choix, soit de rester au Chili en attendant « le permisso », soit de quitter le Chili avec une belle annotation sur les passeports « Sin Permisso » qui handicaperait tout retour dans ce pays.
Nous décidons de passer en Bolivie, tout en disant à cette fonctionnaire zélée que « le permisso » sera fourni sans tarder à son administration.
Dès la frontière passée, nous téléphonons d’un poste public à la « madre » pour information d’avoir à faxer son « permisso » dûment notarié, comme le veut la fonctionnaire chilienne. Malheureusement, c’est samedi, et c’est deux jours de perdus si les notaires jouissent de leur long week-end de quatre jours, avec le pont de la Toussaint.
Un peu ébranlés par tout cela, et craignant pour notre sortie envisagée par San Pedro de Atacama, au Chili, nous demandons à notre excellent Nestor, de nous rapprocher de la « civilisation », et de nous épargner le prochain « chez l’habitant », au profit d’une ville où nous pourrions avoir une douche et une connexion.
J’ai dit « excellent Nestor », car il accepte de nous faire passer la nuit à Uyuni, ville dont la visite n’était pas prévue, 200 km plus loin que l’étape prévue au programme.
Donc, après la frontière, nous empruntons une longue piste à travers le salar de Coipasa, où nous avons l’occasion de dépanner une voiture ensablée jusqu’au haut des roues.
Puis longue traversée du salar d’Uyuni, jusqu’à la ville du même nom. Le salar d’Uyuni a une superficie de 12000 km², soit une fois et demie celle du Lac Titicaca, et 12 fois celle de la Martinique.
Nous arrivons à Uyuni en fin d’après-midi, pour trouver un hôtel convenable, mais sans téléphone ni Internet. Le cybercafé du coin a un débit catastrophique : Quelques messages reçus, envoyés, et la bonne nouvelle que je ne serai pas débité des fraudes mexicaines.
Nous dinons à « La Loco », un restaurant français au milieu de nulle part, où nous rencontrons l’équipe de tournage de l’émission de télé « Pékin-Express » qui filme une séquence de ce jeu sur le salar.

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Chili



Vendredi 2 novembre : Nous continuons au Chili, à travers la Réserve Nationale des Vigognes, sur une piste empruntée par les camions des mines de bauxite de la région.
Nous longeons le volcan Guallatani, et ses fumerolles témoignant de son activité, avant d’arriver au salar de Surire.
Pause déjeuner près de sources chaudes.
Nombreux petits lacs (lagunas) peuplés de milliers de flamants roses de trois espèces, toutes au rose très vif, et sur les bords desquels les vigognes sont nombreuses.
Traversée de villages fantômes ou insolites tels Enquelga ou Isluga.
Nous parvenons à Colchane, près de la frontière bolivienne, en fin d’après-midi.
Un « chez l’habitant » comme les autres, où, après dépôt d’un préavis de grève, la viande de lama nous est épargnée, au profit d’une omelette au thon.

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Chili : Lauca - Putre


Jeudi 1er novembre : Ce matin, nous entrons en Chili. Nous passons la frontière à Chungaro. Côté bolivien, c’est un peu une machine à mettre des coups de tampon sans regarder. Côté chilien, on se prend au sérieux : Même à un poste frontière perdu dans la montagne à 4500 m d’altitude, fouille systématique de tous les bagages, armée de fonctionnaires dont les uns refont ce qu’ont fait les autres, l’air efficace et supérieur des sud-américains « les plus civilisés », ou se prenant comme tels, en tous cas, affichant comme un mépris à l’égard de leurs voisins boliviens.
Formalités faites sans encombre, nous sommes dans le Parc National de Lauca, paysages « lunaires et magiques » et faune abondante.
Nous dormons à Putre « chez l’habitant » qui découvre les avantages du tourisme, et qui a construit une petite résidence de quatre chambres consacrées à cela : Bon confort, électricité, eau chaude. Cela fait du bien… sauf que l’eau chaude, ce n’est que le soir.
Les filles ont vite fait le tour de la petite ville, à la recherche d’un cyber-café, mais tout est fermé car c’est un jour férié. Elles aboutissent à la bibliothèque publique, où elles réussissent à trouver une connexion gratuite, moyennant une adhésion très officielle obtenue avec un numéro de passeport inventé.


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Sajama


Mercredi 31 octobre : Le matin, nous nous rendons aux sources chaudes de Sajama, pour un excellent bain dans une eau à 40 degrés. Nous y rencontrons un groupe de six Français qui se reposent de l’ascension qu’ils viennent de faire pendant trois jours du volcan Sajama, six cadres de l’Institut Français des Pétroles. Contents de leur randonnée ; chaque année, ils font une ascension de ce type.
Nous visitons ensuite les geysers, une zone de manifestations géothermiques , superbe dans un paysage extraordinaire de montagnes et de ruisseaux coulant en s’éparpillant pour créer un écosystème original appelé « bofedal ».
Beau spectacle de lamas et d’alpacas « prenant les eaux ».
Le soir, nous restons à Sajama, mais nous changeons « d’habitant » pour passer la nuit chez Dona Isabel : Re-grève de viande de lama.
J’ai attrappé une bonne crève, probablement sous la pluie de Santiago de Machaca, angine, fièvre et frissons, qui me font décider, après avoir réussi à examiner ma gorge, à utiliser enfin, la pharmacie qui pèse tant dans les valises depuis le départ : Fervex , Ergix et Clamoxyl.
Les filles sont toujours en forme de ce point de vue.

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Sajama



Mardi 30 octobre : Nous continuons sur la piste, de plus en plus sauvage, vers la destination du jour : les pieds du volcan Sajama.
En chemin, arrêt à Chicana, « ville frontière surréelle », ancienne gare ferroviaire aujourd’hui à l’abandon.
La suite du trajet est plus riante, faite de paysages dominés par toute une série de volcans aux magnifiques couleurs, Parinacota, Pomerape, et enfin Sajama (Alt. 6542 m), aux pieds duquel nous allons passer deux jours.
Première nuit chez Dona Theodora, veuve aux allures distinguées, qui reçoit de nombreux visiteurs comme nous depuis 1995, à en croire son livre d’or, rédigé presque quasiment en Français.
C’est ma première grève de viande de lama.

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La Paz - Tiwanaku - Santiago de Machaca


Lundi 29 octobre : Nous quittons La Paz avec Nestor, notre guide chauffeur avec qui nous allons faire notre randonnée des déserts.
Nous nous arrêtons à Tiwanaku où nous retrouvons Jahil (Gaël) pour la visite du site archéologique et de ses musées.
Déjeuner sur place.
Après-midi, début de la randonnée, en direction de Santiago de Machaca que nous atteignons après plusieurs heures de piste. Nous apprécions la façon dont Nestor négocie notre passage à un barrage de grévistes à Guaqui.
Arrivée à Santiago de Machaca où nous découvrons le charme de l’hébergement « chez l’habitant » : D’abord la soupe bien chaude (il fait entre moins 5 et moins 10 dehors, car nous sommes déjà à 3800 m d’altitude), puis la viande de lama. Là, il faut un peu s’accrocher, mais je vois que les filles apprécient.
Après le diner, comme il est encore tôt et qu’il fait jour, je vais visiter le village avec ses trois églises du 16ème ou du 17ème siècle, pour ses 200 habitants, (du moins ce qu’il reste de population), visite interrompue par la pluie.
Puis c’est la découverte de la suite du « chez l’habitant » : La nuit, comme il n’y a ni eau, ni électricité, on est vite au lit, et le lit, c’est nos super sacs de couchages, vite dépliés sur des paillasses un peu douteuses, qu’on n’ose pas examiner de trop près., et le matin, on saute vite du sac de couchage dans le jean, car c’est le moment le plus froid.


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