lundi 24 décembre 2007

JOYEUX NOEL

Paihia - Kaitaia - Auckland



Samedi 22, Dimanche 23 et Lundi 24 décembre : Nos trois premiers jours sont consacrés à la visite du nord de l'Ile du Nord.
Samedi, nous quittons Auckland pour Paihia, petite ville de la côte Est, dans la "Bay of Islands". Dîner de fruits de mer.
Dimanche, c'est la traversée d'Est en Ouest, de Paihia à Kaitaia, à travers une région agricole d'élevage. Région totalement verte, vallonnée, et paysages de troupeaux. Kaitaia est la dernière ville dans le nord, sans grand intérêt si ce n'est qu'elle est le départ de la route vers le Cap Rheinga, à l'extrémité Nord de la Nouvelle-Zélande. De Kaitaia au Cap Rheinga, la route longe une plage interminable appelée "Ninety Mile Beach". Nous n'allons pas jusque là.
Lundi, route du retour à Auckland par la côte ouest : C'est à peu près le même paysage verdoyant, avec la traversée de quelques forêts où nous découvrons notamment le kauri, arbre légendaire de la culture maori, dont nous voyons le plus grand et le plus vieux specimen connu, qui serait âgé de 2000 ans, de même que le pohutokawa, bel arbre aux couleurs rouge vif.
De retour à Auckland en fin d'après-midi, nous avons le temps de nous arrêter au centre-ville pour visiter Queen Sreet, la principale rue commerçante.

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Auckland



Vendredi 21 décembre : Arrivée à Auckland après avoir franchi la ligne de changement de date : Nous aurions donc brusquement vieilli d'un jour, puisque partis le vendredi 20 de Tahiti, nous arrivons en Nouvelle-Zélande, 6 heures plus tard mais le lendemain. Du coup, le décalage horaire avec la Martinique qui était de - 7 heures est passé à + 17 heures, et avec Paris de - 12 heures à + 12 heures.
Nous nous installons dans notre petit hôtel sur les hauteurs de la ville, dans le quartier de Mount Eden. L'hôtel est tenu par un couple de Néo-Zélandais, lui d'origine allemande et elle des Philippines.
Dans l'après-midi, je me rends au centre ville pour prendre possession de la voiture de location que nous aurons pendant nos trois semaines ici, et que nous restituerons dans l'Ile du Sud, à Christchurch.
Je trouve le moyen de me perdre sur le chemin du retour, et le trajet qui aurait du me prendre une vingtaine de minutes, me prend deux heures. Heureusement, sur la route, tout le monde est très agréable, et passe pas mal de temps en explications, dans un anglais auquel il me faut me réhabituer après nos 3 mois en Amérique du Sud. Je suis définitivement plus à l'aise en Espagnol qu'en Anglais.

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vendredi 21 décembre 2007

Bora Bora



Dimanche 16, Lundi 17, Mardi 18 et Mercredi 19 décembre : Quatre jours à Bora-Bora, la plus touristique des îles de la Société. Un peu surfait, le succès, Bora Bora ne m'ayant pas paru la plus belle, ni la plus propre des îles visitées.
Nous rentrons à Papeete mercredi soir, pour retrouver la pluie, et prendre l'avion très tôt demain, en direction de la Nouvelle-Zélande.
La Polynésie ne m'a pas emballé, les prix sont démesurés, pour un service très moyen, et nous n'avons pas beaucoup vu la légendaire beauté des populations, qui ont du être ratrappées par le "burger" et le "ketchup", l'obésité touchant une part significative des habitants, à part quelques danseurs et danseuses qui "remuent le croupion".
Il paraît qu'il faut aller plus loin, aux Tuamotu ou aux Marquises. Il paraît aussi, qu'une bonne manière de visiter ces dernières est la croisière sur le cargo Aranui qui ravitaille tous ces îlots perdus et prend des passagers pour la tournée qui dure 3 semaines.

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Raiatea



Vendredi 14 et Samedi 15 décembre : Nous passons deux jours à Raiatea, île beaucoup plus sauvage que Moorea, moins développée et moins visitée. Pourtant, l'île est beaucoup plus "authentique" que Moorea. Surnommée "La Sacrée", elle abrite des sites archéologiques intéressants, qui seraient les signes des tout premiers établissements en Polynésie. Ce serait de là que seraient partis les peuplements vers les autres îles, de tout le triangle constitué par la Nouvelle Zélande, Hawaï et l'Ile de Pâques (civilisations maohi et maori).
Nous passons deux jours presque seuls dans un petit hôtel, sur un lagon aux couleurs fantastiques.

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Tahiti - Moorea



Lundi 10, Mardi 11, mercredi 12, jeudi 13 décembre : Dimanche après six heures de vol, nous sommes arrivés à Papeete sous une pluie battante, qui a continué tout le lundi, "saison des pluies" d'après les gens de l'île. De ce fait, nous n'avons pas vu grand chose de Tahiti, où nous n'avions d'ailleurs pas prévu de nous attarder.
Arrivés sur l'île d'en face, Moorea, distante de 10 minutes en avion, nous commençons à découvrir les vraies couleurs de la Polynésie : Dégradés de bleus, turquoise, verts et sable. Nous passons trois jours dans un endroit charmant. Malheureusement, le bain n'est possible que si on se chausse, en raison des "poissons-pierre", qu'aux Antilles on appelerait plutôt "crapauds de mer", méchants poissons aux épines vénéneuses.

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Encore quelques photos de l'Ile de Pâques, enfin mises en ligne.

samedi 8 décembre 2007

Ile de Pâques



Mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 décembre : Après deux journées à Santiago, nous avons pris l'avion mardi matin pour le grand saut dans l'Océan Pacifique, destination l'Ile de Pâques.
Nous avons passé cinq mois sur le continent américain, deux au nord et trois au sud, la moitié de notre voyage.
L'Ile de Pâques, Rapa Nui, est une petite île perdue, à environ 3700 km du Chili, et à 4000 km environ de Tahiti. Célèbre pour ses statues (moaï), l'île a une vingtaine de km dans sa plus grande longueur, et une dizaine en largeur. Son peuplement a été fait entre 500 et 800 après JC par des polynésiens.
La surpopulation et la surexploitation des ressources de l'île, a été à l'origine de guerres tribales à l'occasion desquelles tous les moaï ont été renversés. Seule une trentaine a été redressée à ce jour, en plus de ceux qui étaient sur le site de la carrière où ils étaient sculptés.
L'île a été découverte assez tard, en 1722. Une grande partie de sa population a, en 1862 été conduite en esclavage au Pérou pour l'exploitation du guano. En 1868, l'Ile de Pâques ne comptait plus qu'une centaine d'habitants.

Compte tenu de sa petite superficie, nous visitons l'île en trois jours, dont deux jours en visites guidées. Les touristes français sont les plus nombreux.

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samedi 1 décembre 2007

Puerto Natales - Torres del Paine



Jeudi 29, Vendredi 30 novembre et Samedi 1er décembre : Puerto Natales, petite ville merveilleuse, à peine touchée par le tourisme.
Et surtout ses environs : La route vers le nord, vers le Parc National de Torres del Paine, donne son vrai sens à l'expression "partir en Patagonie". Des paysages de rêve, des estancias peuplées de vaches, de moutons, de chevaux, de guanacos et d'oies sauvages. Dans le ciel, des condors, des canards et des mouettes. La terre n'est pas très chère, la construction non plus, et le salaire d'un couple de gauchos (ou peones) est à la mesure des salaires du pays, lesdits peones étant susceptibles de s'occuper de l'ensemble pendant l'absence du propriétaire. Reste à savoir s'il suffit de 10 hectares ou s'il en faut 100.
La Patagonie est en pleine évolution et les prix montent d'année en année.
150 km séparent Puerto Natales du Parc de Torres del Paine. Nous y arrivons dans l'après-midi pour nous installer dans un hôtel-estancia.
Pendant que les filles "bullent" malgré l'absence d'Internet, je fais tout seul, un sentier de randonnée (2h 1/2), où je me fais charger par un taureau, et je découvre la sensation du torero seul dans l'arène devant une bête énorme. Heureusement, il y a des arbres, et la bête n'est pas de la race de celles qui combattent. Elle s'en va en courant à l'opposé de mes grands mouvements de bras.
Vendredi, le consensus se fait sur une randonnée à cheval, et pour visiter le plus possible, tout le monde est d'accord pour un parcours "full-day", soit 6 à 8 heures de cheval.
Un guide et un gaucho nous accompagnent, bien différents de ce que nous avions connu chez les américains du Montana qui vont plutôt au pas, pour ménager les montures : Finalement 7 heures de randonnée, et malgré mes protestations "véhémentes", environ 5 heures au galop ou au grand trop. Résultat : Depuis hier, je marche "à quatre pattes", courbatures des doigts aux orteils, les mollets "ensanglantés", ce qui rend les filles totalement hilares, et en même temps, furieuses que j'ai osé demander aux guides de calmer le galop.
Bonne manière de visiter ce parc fait pour les randonneurs, et de découvrir des paysages frabuleux. Malheureusement, pas de carte-mémoire dans mon appareil-photo, et c'est grâce à Felipe, notre guide, que nous avons la chance de ramener des photos de cette journée.
Samedi, route de retour vers Punta Arenas, avec un arrêt à Puerto Natales où nous déjeunons, et où nous apprenons la nouvelle du tremblement de terre qui a secoué la Martinique, avec, semble-t-il, plus de peur que de mal.
Demain, nous nous envolons pour Santiago à 11 h 15.

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