vendredi 28 septembre 2007

Quito



Vendredi 28 septembre : Réveil matinal pour l'avion de Cuenca à Quito. Arrivés à Quito à 9 heures, nous sommes accueillis par notre guide Jaime qui avait, lui, roulé pendant la nuit.
Visite de Quito toute la journée : Vieille ville, place centrale, églises multiples au style baroque colonial. La magnifique église de la Compagnie de Jésus, construite à partir de 1605, et dont tous les murs ou presque sont recouverts d'or, n'accepte malheureusement ni photos, ni vidéos.
Nous montons ensuite au Panecillo où se trouve la Vierge de Quito, immense statue dominant la ville, un peu comme le Corcovado à Rio. De là, nous avons un beau panorama sur la ville qui s'étale à nos pieds, de même que sur les sommets des Andes, Cotopaxi et Chimborazo.
Nous finissons l'après-midi un peu en dehors de la ville, à la Mitad del Mundo, lieu où passe la ligne de l'Equateur. Un musée ethnologique donne une idée de la diversité culturelle extraordinaire du pays. Le lieu est par ailleurs consacré aux savants français de la Mission Géodésique Française de 1735, conduite par Godin et La Condamine, et qui avait pour tâche de mesurer la distance entre 3 degrés de longitude à la ligne de l'équateur, et de là, la circonférence de la Terre. Une seconde mission géodésique qui eut lieu en 1905, encore confiée aux ingénieurs français, fut conduite par Rivet.
Retour à l'hôtel à 17 heures, et ce soir dîner dehors.

Cliquez ici pour voir la seconde série de photos d'Equateur, la première série se trouvant ici, ou sur le site Ressacs-Equateur que vous trouvez à droite, sous la liste des pays visités.

jeudi 27 septembre 2007

Cuenca



Jeudi 27 septembre : Aujourd'hui, visite culturelle de Cuenca.
Fabrique de chapeaux "Panama" de la célèbre maison Homero Ortega qui fabrique les panamas pour Hermes et autres grands noms de la mode et qui exporte dans le monde entier.
Visite du Musée Municipal d'Art Moderne de la ville de Cuenca.
Visite des deux cathédrales qui se trouvent sur la même place centrale de la ville.
Et visite passionnante du Musée des Cultures Aborigènes, collection privée de plus de 5000 pièces d'archéologie équatorienne de la Fundacion Cultural Cordero.
Demain, vol matinal pour Quito pour la visite de la ville avec Jaime qui nous a laissés pour rentrer par la route.

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Alausi - Ingapirca - Cuenca



Mercredi 26 septembre : Nous quittons Riobamba pour Cuenca.
Notre guide nous lâche d'abord à Guamote où nous embarquons dans le "Train des Andes", ce qui reste de la ligne de chemin de fer qui reliait Quito à Guyaquil. Nous ferons seulement le trajet de Guamote à Alausi, où notre guide nous récupère. Ce petit train maintenu sur une petite portion de l'ancienne ligne, pour son attrait touristique, traverse de magnifiques paysages entre gorges et vallées verdoyantes.
D'Alausi, nous allons à Ingapirca, le site Inca le mieux préservé de l'Equateur.
Petite entrée en matière à notre visite de Machu Picchu : Nous apprenons que Huayna Capac avait partagé l'empire inca entre ses deux fis, Huascar qui régnait à Cuzco et Atahualpa à Quito ; que Atahualpa avait tué son frère Huascar, avant d'être lui-même tué par les Espagnols de Pizarro. Ingapirca est le site témoignant de la présence Inca en Equateur et de leur victoire sur les Canaris.
Nous arrivons tard à Cuenca en raison de manifestations électorales qui bloquent une route et nous obligent à un long détour. L'Equateur vote dimanche 30 septembre pour élire une assemblée constituante destinée à remanier totalement la Constitution du pays.

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Banos - Riobamba



Mardi 25 septembre : Il a plu toute la nuit, des trombes d'eau. Nous quittons Misahualli après avoir chargé nos bagages protégés par des ponchos et parapluies prêtés par l'hôtel. Direction du sud d'abord, toujours en Amazonie jusqu'à Puyo, puis nous remontons vers l'ouest, dans la cordillère, vers la ville de Banos.
En chemin, nous nous arrêtons sur le bord d'un canyon, où un système de tyrolienne actionné par un moteur de camion aux manettes duquel opère un brave homme, permet de passer en face. Je me fais porter pâle, mais le goût de l'aventure est plus fort chez Sophie et Clémence qui montent dans une petite nacelle pour un aller-retour.
Déjeuner à Banos dans un petit restaurant où l'on évoque le vol maladroit de l'albatros.
Puis route vers Riobamba où nous passerons la nuit. En chemin, visite d'un atelier où l'on sculpte les graines d'un palmier particulier. Les objets terminés ressemblent à de l'ivoire ("ivoire végétal"). Visite aussi d'un atelier de fabrication d'objets en balsa.

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Misahualli



Lundi 24 septembre : Nous passons la journée en pirogue sur la Napo à visiter la forêt amazonienne.
Notre piroguier, Atahualpa, nous embarque sur une pirogue longue de 16 mètres et équipée d'un moteur de 75 chevaux, pour une journée en rivière. Cela commence assez mal lorsque il casse son hélice sur un haut fond, et qu'il nous lache sur une île qu'on doit traverser à pied pour rejoindre l'autre berge où une autre pirogue nous fait passer de l'autre côté pour la somme "faramineuse" de 1 dollar pour tout le groupe. (Nous avions avec nous, un vieux monsieur de 80 ans et son petit-fils, équatoriens).
Nous visitons un centre pour animaux en cours de réadaptation à la vie sauvage : Animaux blessés ou saisis aux frontières, ou abandonnés par des braconniers ou autres. Le centre est l'oeuvre d'une fondation suisse, tenu par de jeunes bénévoles de toutes nationalités, étudiants d'écoles vétérinaires ou biologistes.
Atahualpa a réparé son moteur et nous récupère pour une marche en forêt avec explications détaillées sur les espèces, leurs propriétés et vertus médicinales ou autres : Notamment la plante d'où est extrait le curare.
Déjeuner sous une paillote, point de départ d'un bac.
Puis arrêt dans un village d'une communauté d'indiens.
Visite du village, dégustation de "chicha", alcool de manioc, spectacle de la vie de tous les jours d'un village pas comme les autres, qui nous donne une vague idée de ce qui est peut-être, "la vraie vie" : Des jeunes jouent au volley, des femmes rapent le manioc, des soeurs de 6 ans promènent des petits de 6 mois, des hommes ne font rien. Bref, pas de télé, pas de téléphone, pas d'argent, quelques paillottes sur pilotis. Chacun a son petit carré de cultures vivrières, la rivière à côté fournit le poisson. De grands espaces sont le lieu des manifestations communes. Nous quittons presque à regret cet endroit magique.
Retour à Misahualli, et long arrêt sur la place du village investie par des petits singes joueurs et chapardeurs : Notre vieux monsieur se fait voler ses lunettes, et nous passons un long moment à les récupérer... en morceaux.

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Misahualli



Dimanche 23 septembre : Aujourd'hui, nous quittons Otavalo et les hauts plateaux des Andes pour franchir la partie orientale de la cordillère et descendre vers l'Amazonie.
Court arrêt à un village où est signalé le franchissement de la ligne de l'équateur, puis descente par des routes vertigineuses vers l'Amazonie. Déjeuner dans le village de Baeza. La route n'est même pas sur les cartes, nous faisons plus de 100 km sur une piste où seuls passent les bus, les camions et les jeeps.
En fin d'après-midi, nous sommes en pleine forêt amazonienne, à Puerto Misahualli, et nous arrivons à notre hôtel, un lodge perdu dans la forêt, "El Jardin Alleman", où, comme son nom l'indique un Allemand a créé un petit complexe hôtelier de qualité. Pas loin, c'est un Suisse qui a fait un grand hôtel sur les bords de la rivière Napo.
La rivière Misahualli se jette dans la Napo, qui est un affluent de l'Amazone qu'elle rejoint après le passage de la frontière du Pérou.
Les aras et les singes font un bruit terrible, et la nuit elle-même est particulièrement sonore.
Notre guide est passionnant par ses commentaires sur la culture Quichua, et sur l'histoire de son pays.

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mercredi 26 septembre 2007

Quito - Otavalo



Samedi 22 septembre : Jaime est ponctuel à 8 heures pour notre départ vers le nord de Quito, pour Otavalo, petite ville réputée pour son marché et ses populations autochtones aux vêtements colorés.
Le marché est riche en couleurs mais les photos difficiles à faire, tant ces populations sont fières et dignes. Otavalo est spécialisée depuis des siècles dans la confection d'articles en laine, pulls, tapis, hamacs, etc.
Les villages aux environs sont tout autant passionnants : Peguche où nous visitons un atelier de tisserands, Cotocachi et ses productions d'articles en cuir, un autre village où sont fabriqués des instruments de musique.
Nous visitons aussi les bords du cratère du volcan Imbabura.
La journée se termine à la Casa de Hacienda, hôtel surprenant au milieu de ces villages si simples et aux habitants aux allures si paisibles.

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samedi 22 septembre 2007

Galapagos : Seymour - Baltra



Vendredi 21 septembre : Le bateau a navigué toute la nuit entre Santa Maria et Seymour, petite île au nord de Baltra. Descente à terre à 6 heures pour le spectacle magnifique des parades amoureuses des frégates avec leur jabot rouge vif. On voit aussi beaucoup de fous à pattes bleues, et un iguane terrestre.
Retour à bord, pour le petit déjeuner, puis le bateau bouge une dernière fois pour l'étape finale de notre voyage : Baltra, où en bus nous rejoignos l'aéroport pour le vol de retour vers Quito.

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Galapagos : Santa Maria



Jeudi 20 septembre : Le matin, nous nous réveillons devant l'île de Santa Maria (ou Floreana) que le bateau a rejointe dans la nuit (6 heures de navigation).
Nouvelle île et nouvelles espèces : Là, ce sont des flamands roses qui occupent une lagune d'eau salée. De l'autre côté, c'est une plage au sable très fin battu par une mer turquoise. On marche à la lame battante au milieu de raies qui glissent sur les pieds.
L'après-midi, le bateau se déplace dans la baie voisine appelée "Post Office Bay", la tradition voulant que les équipages des bateaux partant vers l'ouest laissaient du courrier dans une boite à lettres sur la plage, qui était ramassé par ceux des bâteaux naviguant dans l'autre sens.
Aujourd'hui, les touristes perpétuent la tradition, et dépouillent des centaines de cartes postales pour acheminer éventuellement, celles à destination de leurs régions, tout en en laissant de nouvelles.

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Galapagos : Espagnola



Mercredi 19 septembre : Nous avons navigué pendant la nuit de Santa Fe à Espagnola. La mer, houleuse au début, s'est calmée et nous avons bien dormi.
Le matin, après le petit déjeuner, descente à terre, pour voir, en plus des espèces de la veille, des albatros, fous de Nazca (ou fous masqués), des paille-en-queue.
En dehors de Santa Cruz, les îles que nous visitons sont inhabitées et classées en Parc National, véritable sanctuaire pour une faune souvent unique. Même très balisés, les sentiers permettent de toucher pratiquement les oiseaux et autres animaux, tant ils sont nombreux et peu farouches.
Retour à bord pour le déjeuner. L'après-midi, chacun fait ce qu'il veut, soit "snorkelling" dans la baie, soit descente à terre : Le bateau est équipé de deux annexes qui circulent toute la journée quand on est au mouillage.

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Galapagos : Santa Cruz - Santa Fe



Mardi 18 septembre : Nuit agitée et un peu courte : Ma cabine est située près du poste de pilotage, et la VHF n'a pas cessé de brailler toute la nuit.
Réveil à 6 heures pour visiter le centre de l'île de Santa Cruz : Champs et tunnels de lave et "Los Gemellos", deux cratères qui résulteraient de bulles de gaz dans la lave non refroidie.
Le temps est pluvieux. Retour à Puerto Aroya.
Déjeuner à bord, puis nous levons l'ancre pour une heure de navigation environ vers l'ile de Santa Fe.
Nous mouillons dans une superbe baie où les uns vont explorer les fonds marins, les autres (dont moi) les bords de la baie en annexe.
Colonie de lions de mer, pélicans, iguanes marins et fous à pattes bleues.
En fin d'après-midi, nous descendons à terre pour une marche au milieu des lions de mer et des iguanes. Sophie et Clémence préfèrent nager autour du bateau : Sensations fortes, puisqu'elles ont le spectacle de lions de mer, de raies, et de tortues marines au milieu desquels elles nagent.
A notre retour de la plage, depuis l'annexe, nous voyons de nombreux requins.
Le soir, pot du capitaine et présentation de l'équipage.

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Galapagos : Baltra - Santa Cruz



Lundi 17 septembre : Départ de Quito pour l'archipel des Galapagos, avec une escale à Guyaquil. Arrivée vers midi à Baltra, ancienne base militaire américaine pendant la seconde Guerre Mondiale, démantelée depuis. Le paysage est surprenant : Mer turquoise, terres arides, végétation chétive et pratiquement aucune construction. On croirait voir se poser un Airbus sur l'aéroport de Canouan aux Grenadines.
Baltra est une petite île des Galapagos au nord de Santa Cruz, qui est, elle, l'île centrale et la plus peuplée. Un bus nous amène de l'aéroport au sud de Baltra, à un petit port, où une sorte de ferry nous conduit en face, sur Santa Cruz.
Là, un autre bus nous fait traverser toute l'île du nord au sud, jusqu'à Puerto Aroya qui semble être la ville principale, et le port d'où partent toutes les croisières dans l'archipel.
Nous montons à bord du Fragata, et prenons possession de nos cabines, puis, déjeuner en compagnie des autres membres de la croisière, trois Suisses parlant français, deux Australiens et six américains dont une femme, d'origine roumaine, parle aussi français.
Après déjeuner, retour à terre pour visiter la Station du parc National Darwin : Longue visite à pied sous un soleil de plomb ; mais à l'ombre, l'air est très frais. Iguanes et tortues géantes sont au rendez-vous.
Au retour, nous traversons un petit port de pêche et assistons au spectacle de dizaines de pélicans et de frégates venant attraper les déchets de poissons. Arrive un lion de mer qui veut sa part du festin. Clémence le caresse, et se fait aggresser. On voit aussi un fou aux pieds bleus et des hérons.
Bref, premier contact avec une faune exubérante et criarde, totalement présente.
Retour au bateau pour dîner. Très confortable, plusieurs salons, ponts, terrasses.

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dimanche 16 septembre 2007

Quito


Dimanche 16 septembre : Comme prévu, journée longue et fatigante de voyage et d'aéroports : L'escale de Miami sans intérêt dans un aéroport en travaux. Arrivés à Quito à 18 heures 30, nous sommes accueillis par Jaime, qui sera notre guide pour la partie continentale de notre visite de l'Equateur. Il parle parfaitement le français, mais j'ai le projet "secret" de lui demander de ne s'exprimer qu'en espagnol, quitte à lui faire traduire ce qui nous échapperait.
L'hôtel Reina Isabel est très correct, situé, pour ceux qui connaissent Quito, Avenida Amazonias. Nous pourrons y laisser le gros des bagages pendant nos séjours aux Galapagos et dans l'intérieur du pays.
Par contre, pas de réseau GSM disponible.
Demain matin, Jaime vient nous chercher à 8 heures pour nous conduire à l'aéroport pour le vol vers Guyaquil et Baltra, qui est l'aéroport des Galapagos. Nous y serons jusqu'à vendredi sur un petit bateau de 16 passagers, le Fragata. Notre croisière est le "Cruise B" du site.
Quito est perchée à 2800 m d'altitude et la température y est basse en soirée : 16 degrés ce soir, et le souffle un peu court.

Pas de photos aujourd'hui.

samedi 15 septembre 2007

Chicana - Cancun



Samedi 15 septembre : Retour à Cancun, en longeant la Riviera Maya, après la Lagune de Bacalar. Retrouver l'hôtel a pris tout autant de temps que la première fois.
Ce soir, l'extinction des feux sera avancée, le réveil demain matin étant prévu à 4 heures pour le vol qui nous mènera de Cancun à Quito en Equateur, avec une escale à Miami.
Le Mexique nous a beaucoup plu, et notre fan a dans sa valise le maillot vert de son équipe nationale de football : Elle a récemment perdu 3-1 contre le Brésil, mais quand on aime... ça ne compte pas !
Et puis, aujourd'hui c'était son anniversaire !

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Palenque - Chicana



Vendredi 14 septembre : Aujourd'hui nous avons commencé la longue route de retour vers Cancun. Et pour varier les plaisirs, nous sommes partis complètement à l'Est de la péninsule du Yucatan, vers la ville de Chetumal, située à la frontière du Bélize. Etape de 400 km.
Petite visite du site archéologique de Chicana : Nous ne nous y attardons pas malgré l'intérêt du site où l'on peut voir le masque du dieu maya Itzamna, en forme de serpent, la gueule grande ouverte. Le site est en plein marécage, et les moustiques nous tombent dessus en escadrilles.
Nous passons la soirée et la nuit au Chicana Ecovillage. Nuit écologique, sans clim, avec réveil garanti aux pemières lueurs du jour dans le concert des chants d'oiseaux de toutes sortes.
Famille d'agoutis, et un écureuil à panache majestueux qui s'oppose à ce que la maman agouti vienne lui voler ses graines.

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jeudi 13 septembre 2007

Palenque



Jeudi 13 septembre : Visite du site archéologique de Palenque, le mieux conservé et le moins restauré. Niché dans une végétation très dense, ce site, à ce que disent les guides, aurait été oublié, pour être redécouvert, seulement au 19ème siècle.
Beaucoup de bas-reliefs et de pierres gravées, ont permis de reconstituer l'histoire de cette cité maya et de ses princes.
Palenque parle plus que les autres sites.
Les bâtiments sont disposés sur plusieurs niveaux et en terrasses, laissant des espaces vides plantés de magnifiques grands arbres, parmi lesquels zamanas, flamboyants, goyaviers, arbres à pain.
En fin d'après-midi, nous allons à la cascade de Misol-Ha.

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mercredi 12 septembre 2007

Campêche - Palenque



Mercredi 12 septembre : Visite de Campêche, ville portuaire chargée d'histoire, classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité : La Plaza avec comme d'habitude sa Cathédrale et ses arcades. Les façades sont colorées, les murs épais d'une autre époque.
J'ai raconté à mes voyageuses ce que dit le chroniqueur Oexmelin, des aventures sanguinaires du flibustier français Jean David Nau dit l'Olonnois le Cruel, qui fut la terreur des espagnols au 17ème siècle : Il avait acquis une telle réputation de cruauté, que ses ennemis se battaient jusqu'au dernier plutôt que d'être faits prisonniers. Naufragé près d'ici, il réussit à se sauver après s'être infiltré dans Campêche d'où il repartit sur une barque, pour rentrer à la Tortue. Il réarma aussitôt un navire, avec lequel, après avoir pris la ville de Maracaïbo, il entreprit de s'attaquer au Nicaragua tout entier. Ce fut un échec. L'Olonnois finit sa vie dans la marmite de cannibales sur les côtes du Panama.
Avec un peu d'imagination, et en mettant en perspective vieilles pierres et mer des Caraïbes, on s'oublie, si on le veut, assez facilement, dans ce passé.
Nos Mayas nous entraînent plus loin encore dans le temps, et pour les suivre, nous faisons une longue route pour arriver à Palenque, dans le Chiapas, superbe site archéologique que nous visiterons demain.
Le Chiapas est la province remuante du Mexique, siège du mouvement "néo-zapatiste". Nous sommes contrôlés par l'armée plusieurs fois sur la route, mais cela reste "bon-enfant".

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Uxmal - Campêche



Mardi 11 septembre : Dernières photos de Yaxcopoil, traversée d'Uman, et route pour Uxmal (prononcer Ouchmal), autre grand site archéologique maya.
Autre site, autre guide : Celui de Chichen Itza n'aimait pas Uxmal, celui d'Uxmal le lui rend bien aujourd'hui. Les arguments de Gregorio (le guide d'Uxmal) sont en revanche plus convainquants : Uxmal correspond à la période classique maya, beaucoup plus artistique. Les mayas de l'époque classique sont de paisibles agriculteurs, qui vénèrent le dieu Chaak pour qu'il pleuve. Les décorations sont faites d'oiseaux, de tortues qui souffrent aussi de la sécheresse, les formes sont plus courbes, les symboles sont moins guerriers, on ne pratique pas les sacrifices humains.
Le Jeu de Pelote est le même qu'à Chichen Itza, mais il n'y a pas de mise à mort du capitaine de l'équipe perdante (ou de l'équipe gagnante, on ne sait pas vraiment lequel laissait sa tête à la fin de la partie).
Vers 1200, le site d'Uxmal est abandonné, sans qu'on sache trop pourquoi : probablement grande sécheresse. Uxmal ne subira donc pas l'influence toltèque.
Chichen Itza est, en revanche, un cité maya toltèque : Sacrifices humains, mises à mort, dieux guerriers.
Nous déjeunons tard et poursuivons la route pour Campêche.

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mardi 11 septembre 2007

Merida - Yaxcopoil



Lundi 10 septembre : A Merida, au cours du déjeuner dans une auberge "typique", nous sommes interpellés par Juan, qui très vite, s'installe à notre table et y reste plus d'une heure : Restaurateur du quartier, ancien guide touristique, maya d'origine, il nous fait un véritable cours sur son pays. On découvre notamment comment ils détestent les américains et comment les Français sont appréciés, "parce qu'ils aiment la culture".
Notre espagnol progresse à vive allure, car nous comprenons parfaitement ce qu'il nous raconte, et que nous arrivons à converser : Nous savons ce qu'il est intéressant de voir et de faire, et les endroits qu'on peut éviter.
Après le déjeuner, il nous fait visiter l'Université, et une coopérative d'artisans où l'on découvrira la production locale authentique. Nous sommes conduits au deuxième étage d'un immeuble de la ville, véritable caverne d'Alibaba, où sont entreposés des objets artisanaux, reproductions fidèles d'objets de musée, hamacs en sisal (henequén), véritables chapeaux panama, reproductions de poteries, bijoux et objets d'art, dont un merveilleux travail sur cuir de cerf représentant le Codex Dresdensis, trace de l'écriture maya, sauvée des destructions des conquistadores et des bûchers de leur évêque Diego de Landa.
Nous prenons congé à regrets, pour continuer la route vers le village de Yaxcopoil (prononcer Yachcopoil), où nous passerons la soirée et la nuit à l'Hacienda du lieu, construction du 17ème siècle, lieu important de culture de l'agave et de production de sa fibre (sisal ou henequén).
L'Hacienda a cessé son activité industrielle en 1984, et est depuis, un peu à l'abandon. Elle a cependant une chambre d'hôte, où nous avons passé une superbe soirée.
Visite de l'ensemble, dîner dans notre habitation, de plats typiques mayas à base de poulet enroulé dans des galettes de maïs (tortillas ou mieux, feuilles de bananier et cuisson à la vapeur), tout cela servi par une brave femme de l'ancienne époque qui assure elle-même cette excellente cuisine. Dessert de fruits, "surettes" confites, et confiture à base de manioc.
Nuit un peu agitée, sans climatisation, bruits de la nuit tropicale et de ses animaux inconnus de nos oreilles, meutes de chiens errants.
Le matin, petit déjeuner dans le même style : oranges pressées, eau de coco, omelette aux herbes bizarres mais délicieuses.

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Valladolid - Chichen Itza



Dimanche 9 septembre : Nous faisons connaissance avec les routes du Yucatan : Désertes, toutes droites, et très étroites, avec une végétation envahissante qui mord sur la chaussée.
Notre premier arrêt est à Valladolid : Rien à voir avec la Controverse qui se tint en Espagne, mais on ne peut s'empêcher de penser au brave Las Casas et au méchant Sepulveda, puisque c'est bien d'indiens qu'il s'agissait. Ville coloniale du 16ème siècle avec ses magnifiques églises et ses tissus colorés.
Après déjeuner, nous visitons un Cenote, (gouffre rempli d'une couche superficielle d'eau douce et parfois d'une couche inférieure d'eau salée, s'il communique avec la mer).
Nous découvrons ensuite Chichen Itza, en compagnie d'un guide francophone, qui réussit à captiver les filles : Epoque classique, post-classique, influence Toltèque ? Nous serons peut-être, bientôt des spécialistes, si nous réussissons à compléter les informations données par les guides. C'est très beau, et nous en sortons impressionnés.
La soirée se passe dans une Hacienda voisine, transformée en hotellerie de bonne qualité : l'Hacienda Chichen Itza Resort. Rhum-punch à la piscine dans la végétation tropicale, dîner au son des guitares, agréable ambiance.

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Cancun


Samedi 8 septembre : Grosse journée de voyage, en tous cas, avec l'escale de Dallas. Nous avons quitté l'hôtel américain à 7 heures, et nous sommes arrivés à notre hôtel mexicain à minuit.
Parmi les aventures notables du jour, le match nul entre l'Italie et la France, ce qui nous a permis d'arborer le nylon bleu de la FFF jusqu'au soir, sans trop de honte (une victoire aurait quand même été mieux, pour finir de venger Zizou), et puis la petite angoisse de l'escale de Dallas, lorsque 2 passeports français et 2 cartes d'embarquement avaient été retrouvés et que leurs titulaires, deux demoiselles françaises, étaient invitées à venir les retirer Porte 23, pour un embarquement imminent porte 18.
Cancun à 23 heures, c'est quelque chose : Venant des Etats-Unis, on ne manque pas d'être surpris par Cancun, le bruit, la circulation, le stationnement sauvage, les gens qui vont et viennent, l'animation, la chaleur, la musique, la vie. On ressent d'abord l'appréhension de ce que les guides touristiques appellent l'insécurité. Les rues sont pleines d'ornières, l'eau s'écoule mal, c'est parfois sale, aucune signalisation. On fait 3 fois les mêmes circuits, sans voir notre hôtel devant lequel nous sommes pourtant déjà passés et repassés. On se jette alors dans Cancun, on aborde les gens, on dégaine l'espagnol qu'on peut, on interpelle un chauffeur de taxi, puis un autre, et on se retrouve devant l'hôtel.
Quand on a vu une carte, on voit bien qu'on ne peut pas se perdre : 4 rues principales dans un sens, 4 avenues dans l'autre.
On découvre alors les Mexicains. L'accueil, la chaleur humaine, l'amabilité naturelle, la gentillesse. On se regarde tous les trois, et on se dit qu'on a changé de planète, et qu'on vit probablement mieux sur celle-là que sur celle d'où nous venons.
Minuit, et le concierge de l'hôtel se propose d'aller à la station-service de la rue nous chercher à boire.

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Los Angeles



Vendredi 7 septembre : Enfin trouvé le nylon officiel d'Adidas et de la FFF ! Et savez-vous où ? Dans le quartier Coréen de Los Angeles, à une heure de voiture de notre gentil quartier de Santa-Monica, à peu près exactement là où avaient eu lieu en 1992 les émeutes qui avaient fait 42 morts et 2000 blessés.
Au retour, comme prévu, nous descendons à peu près jusqu'au bout, Sunset Boulevard, en passant par Hollywood.
Arrivés à la mer, on longe le Pacifique vers le nord : Visite de Pacific Palisades, retour vers Santa Monica, rapide tour de Venice (parce qu'on s'est encore perdus !).
Très agréable, ce quartier nord de Los Angeles, un peu style Côte d'Azur, Juan-les-Pins, ou par là...
Demain départ matinal pour le vol qui nous conduit au Mexique : Tous les trois contents à l'idée de manger peut-être, enfin, autre chose que du Burger. Depuis les Parcs Nationaux, c'était assez obligatoirement Burger à tous les repas, et ceci, quelle que soit la catégorie de restaurant.

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vendredi 7 septembre 2007

Los Angeles


Jeudi 6 septembre : Longue route de Las Vegas à Los Angeles, dans le paysage désertique du Nevada.
Arrivés tard à Los Angeles, il nous faut coûte que coûte, trouver une boutique où l'on pourrait acheter le maillot officiel de l'Equipe de France de football, qui joue samedi contre l'Italie. C'est une question de vie ou de mort.
On commence par se perdre dans les quartiers mexicains de la ville, où les habitants ne parlent même pas anglais. C'est vrai que ce sont eux les seuls amateurs de football (soccer) aux Etats-Unis, et qu'il n'y avait probablement que chez les mexicains de Los Angeles qu'on aurait pu trouver pareil article.
Bref, on ne trouve pas, et pour récupérer la bonne route vers Santa Monica, on prend encore pas mal de temps. Los Angeles est sillonnée d'autoroutes, la 5, la 10, la 101, la 110, la 405, etc. Et en plus, il ne faut pas se tromper parce que la 10 West, n'est pas la 10 East, et que si vous l'avez prise dans le mauvais sens, vous risquez, comme ça nous est arrivé, de passer encore un bon bout de temps à la retrouver dans le bon sens.
Arrivés à l'hôtel, nous repartons vite en chasse de notre article indispensable, qu'il aurait été trop facile de se procurer à Paris : De magasins en magasins, nous arrivons dans une très agréable rue piétonne de Santa Monica, la 3rd Street Promenade, où nous finissons, bredouilles et épuisés, dans une sorte de pub anglais.
Demain, il est question qu'on recommence, parce que dans les boutiques, on a eu de nouvelles adresses !!
Par chance, ça n'a pas l'air trop loin ni de Beverly Hills, ni de Sunset Boulevard, qui sont des endroits où je voulais au moins, passer. C'est vrai d'ailleurs, qu'on ne connaît jamais auusi bien une ville, qu'en y cherchant des choses bien précises, et indispensables.

Las Vegas



Mercredi 5 septembre : Tous les trois, déçus par Las Vegas ! Probablement pas une ville pour les enfants ; Arrivés à l'hôtel Luxor, tous les moindres espaces sont consacrés à une machine à sous ou à une table de jeu. Du parking à la réception, il faut traverser des espaces de jeux, alors que dans le même temps, sont placardés partout des avis que ces lieux sont interdits aux moins de 21 ans. Si moi, je m'en fiche royalement, compte tenu de l'incohérence manifeste de l'interdiction, puisqu'il n'y a pas d'autre accès, et que nulle part je n'ai lu "kids not allowed" comme j'ai pu lire "pets not allowed", les filles sont très gênées, et ne voudront pas quitter leur chambre.
Notre court séjour se situe juste entre la tournée à l'hôtel Luxor, de Britney Spears et celle de Christina Aguilera, alors que dans l'hôtel voisin, Céline Dion se produit tous les soirs depuis plus d'un an.
Plus tard, je trouve quand même le temps d'aller dépenser quelques dollars à la machine où le gros lot avoisine 4 millions de dollars. Pauvre de moi !
Le matin, il faut bien retraverser les salles de jeux pour accéder au parking et quitter Las Vegas.
Ce n'est pas ce que les Etats-Unis ont de plus passionnant !

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mercredi 5 septembre 2007

Grand Canyon National Park



Mardi 4 septembre : Aujourd'hui, nous avons fait la route de Page à Grand Canyon, dont nous visitons la berge sud.
Le paysage est celui auquel on s'attend, mais l'air n'est pas très pur, chargé d'une pollution qui vient de l'ouest, comme le disent certains panneaux.
C'est quand même grandiose.
Nous visitons un site archéologique indien du 12ème siècle, bien antérieur à la civilisation nomade des Navajos que les pionniers ont trouvés ici.
Beaucoup de touristes, et une majorité d'Européens. C'est vrai que les Américains ont fait leur rentrée des classes. D'ailleurs, chez nous aussi, c'est cette semaine, mais on ne se rend pas trop compte.

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lundi 3 septembre 2007

Lake Powell - Glen Canyon National Park



Lundi 3 septembre : Petite journée à Page où nous sommes allés voir les bords du Lake Powell, dans le Parc National de Glen Canyon. Lac artificiel créé par la construction en 1964 du barrage Glen sur la Colorado River, il est devenu un important lieu de villégiature avec de grandes marinas ou mouillent, ou sont mis à l'eau, de superbes bateaux.
De l'autre côté du barrage, le Colorado reprend son cours majestueux, vers le Grand Canyon que nous visiterons demain.


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dimanche 2 septembre 2007

Lake Powell - Antelope Canyon



Dimanche 2 septembre : De Kayenta et Monument Valley nous avons fait la route vers Lake Powell, toujours en Arizona et en territoire Navajo.
Juste avant Page, notre étape du jour, sur les bords du Lake Powell, nous avons visité Antelope Canyon.
Merveilleux site aux couleurs miel ou caramel fondant, ou tout ce qu'on voudra de sirupeux. Les couleurs sont belles, et sans doute plus belles en réalité que sur nos photos, car il faudrait, paraît-il que le soleil soit à son zénith, pour embraser les puits au fond desquels nous nous promenons.
Décalage horaire de 1 heure avec l'Utah, 3 heures avec la Martinique.
Fatigués de "mauvaise bouffe", nous avisons parmi les 28 restaurants annoncés par le panneau publicitaire à l'entrée de la ville de Page, le seul probablement qui ne soit pas spécialiste de "burgers" : "Seafood". Et, surprise ! Alaskan King Crab Legs.
Pendant que Sophie ne dit pas trop de mal de son Halibut, Clémence, faute de saumon, reste fidèle à un steack-frites.


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samedi 1 septembre 2007

Monument Valley



Samedi 1er septembre : Monument Valley montré plus de 70 fois dans un film. Les filles me disent qu'elles n'ont jamais vu un film de John Ford de leur vie, lacune à combler d'urgence à mon avis. Elle ne connaissent pas non plus John Wayne ni Henry Fonda.
Nous sommes à Kayenta en territoire Navajo.

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