vendredi 27 juillet 2007

Banff (suite)

Vendredi 27 juillet :
Aujourd'hui, nous avons refait la route de la Vallée de la Bow River, petite route parallèle à la Trans-Canada Highway, entre Banff et Lake Louise.
Nous avons commencé par la visite du Lake Moraine, où les cars de touristes dégorgeaient de japonais et de chinois. Puis nous avons visité le Lake Louise.
Toute cette région de Banff à Lake Louise est très touristique, stations de sports d'hiver huppées et très fréquentées l'été avec les lacs et les sentiers de randonnées. Les hôtels construits vers les années 1880 et rénovés ou agrandis dans les années 20 ressemblent aux anciens palaces des villes balnéaires françaises.
Les courbatures de la marche d'hier ne nous ont pas donné le courage de faire de très longues marches, et la visite des deux lacs convenait parfaitement.


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jeudi 26 juillet 2007

Banff (suite)

Jeudi 26 juillet :
Aujourd'hui, journée sportive, pour rompre avec 2 journées de transports (avion ou voiture). Nous avions prévu une petite marche de 2 heures avec l'ascension du Col Edith (Edith Pass), qui devait être facile : 4,8 kms et montée de 1000 à 1500 m (2 h d'après le guide). En fait soit nous sommes nuls, soit "l'ouvreur" est très fort, on a mis 4 heures et demie, ou alors ils comptaient 2 heures pour l'aller seul.
Bref, très fatiguant, et une agression permanente des moustiques qui s'abattaient sur nous et qui ne nous laissaient même pas le temps de rattacher les lacets défaits. Bien sur, comme ça devait être simple, ni eau, ni anti-moustique.
Bref, nous sommes arrivés là-haut en héros fatigués, et la descente a été tout aussi interminable.
Après quoi, ayant vite récupéré, nous avons estimé que ce n'était pas suffisant pour la journée et nous avons remis cela, pour 2 heures de marche, en visitant le Canyon Johnston, creusé dans la roche par 8000 ans d'érosion, et formant de jolies cascades "croquignolettes" d'après le guide du Routard. Je n'ai trouvé ce mot dans aucun dictionnaire, alors si quelqu'un en sait plus, je suis preneur d'une explication.
Enfin, pour terminer la journée, nous avons fait la route jusqu'à Lake Louise, où nous avons dîné avant de revenir à Banff.


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mercredi 25 juillet 2007

Banff

Mercredi 25 juillet :
Petite journée. A Calgary nous avons fait un tour à la Poste pour nous défaire de 2 ou 3 kilogs de guides, cartes et autres sur l'Alaska. Courte visite de la ville et route pour Banff.
C'est très beau, mais d'une part il y a foule de touristes, et d'autre part, après Kodiak on est un peu "blasés" comme dit Clémence qui pense qu'on n'aurait pas du commencer par le plus beau.

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Calgary

Canada
Mardi 24 juillet :
Journée d'avion, lever à 5h 30 pour un décolage à 8h en direction de Seattle. Avec 3 heures et demie de vol et une heure de décalage, nous sommes à Seattle à 12h 30.
Redécolage à 15 heures pour le vol de Seattle à Calgary : Une nouvelle heure de décalage horaire et 1h 30 de vol, on est à Calgary à 17h 30.
Le temps de louer la voiture et de faire la route vers Downtown Calgary, nous sommes à l'hôtel vers 20h.
Magnifique centre ville, immeubles très élevés, démesure à l'américaine (la ville est immense).
Clémence est fatiguée et ne veut pas sortir : Pour la première fois, je vais seul dans les rues, à la recherche de Chinatown qui n'est pas loin. Le centre-ville a l'air d'un quartier d'affaires, peu animé en soirée, et peuplé d'une jeunesse qui a l'air un peu paumée ; des mendiants, camés ou non, bref, je ne me sens pas trop en sécurité et je me souviens de mon expérience guyanaise ; j'aime marcher seul, et je n'ai pas peur de la rue, mais Clémence est seule à l'hôtel. Je dîne rapidement chez un chinois simple mais de très bonne qualité, et je rentre vite.
Demain, nous visiterons rapidement Calgary et nous ferons les 130 kms qui nous séparent de Banff.

mardi 24 juillet 2007

Kodiak (Uyak Bay)


Jeudi 19, vendredi 20, samedi 21, dimanche 22 et lundi 23 juillet :
Uyak Bay sur l'île de Kodiak : C'est l'histoire de la rencontre avec une île et avec un homme exceptionnel, Harry Dodge.
Kodiak est une île au sud d'Anchorage, au début de la série d'îles composant les Aléoutiennes, d'une superficie correspondant à celle de la Corse, et peuplée de 14000 habitants, dont 6000 à Kodiak City et 2000 "Coast Guards". Donc, 6000 personnes sur le reste de l'île où on dénombre environ 3000 ours. Kodiak est aussi appelée "l'île verte de l'Alaska", soit qu'il y pleuve sans cesse, soit qu'elle soit couverte d'une végétation épaisse.
Sur la partie ouest de l'île, se trouve Uyak Bay, sorte de fjord très profond, presque au fond duquel se trouve la petite île d'Aleut. On pourrait plutôt dire un îlet, parce que ce n'est guère plus grand que n'importe lequel des îlets du François à la Martinique.
C'est sur cet îlet qu'Harry Dodge a implanté son camp de base, constitué en plus de son habitation d'été avec sa femme Brigid, de trois chambres d'hôtes au confort spartiate (pas d'eau, pas d'électricité, pas de toilettes).
L'hydravion amerrit et s'échoue sur la plage, devant laquelle sont ancrés les deux bateaux de Harry, deux grosses barquasses en aluminium équipées de moteurs hors-bord.
Nous étions partis jeudi matin vers 8 heures, appréhendant un peu le vol après la tentative de la veille, avec un temps à peine différent de celui qui nous avait fait rebrousser chemin. De fait, impératif de contourner l'île et de voler à basse altitude, à vue, en suivant la côte.
Après un bien meilleur vol, personne n'ayant été malade, nous sommes donc accueillis par Harry et sa femme. Installation, petit déjeuner, explications sur le programme et sur la philosophie du trek ; puis tour de l'île à pied, déjà sportif car la végétation est très dense. Il y a en plus un phénomène assez important de marées qui fait que selon l'heure on passe ou on ne passe pas quelque part.
Après le déjeuner, le bateau est chargé et nous partons pour le fond du fjord, où nous allons camper pour trois nuits.
Les photos disent l'ambiance du séjour, accompagnés de nos deux guides et de nos trois français de plus en plus sympathiques, beaucoup de bonne humeur et de jovialité, tous avec une longue expérience des voyages, du camping, etc... Soirées autour du feu, marshmallows au bout d'un baton, coucher après des journées éreintantes, nuit sous la tente avec une température voisine de 8 à 10.
Les journées, à marcher dans ces paysages extraordinaires et à chercher l'ours.
Chercher l'ours, dans la conception de Harry Dodge, c'est s'intégrer dans un univers qui appartient à l'ours, et que l'homme doit s'efforcer de comprendre mais sans le déranger. Donc, chercher l'ours sans lui faire peur, l'observer en silence, et le quitter en s'efforçant de ne pas le stresser. Car l'ours n'est absolument pas le méchant et dangereux ours, c'est un animal sauvage dont l'homme est le seul prédateur, et dont le principal réflexe devant l'homme est la peur et la fuite.
Nos plus belles rencontres avec l'ours ont été les plus fortuites : Au détour d'un sentier, surprendre une femelle avec ses oursons. Sur une plage à marée haute, devoir escalader une falaise pour laisser passer l'ours, qui, autrement aurait du faire demi-tour apeuré.
Le respect de l'ours rend très difficile de le photographier. Nous en avons vu des dizaines, mais en faire des photos convenables nécessite des appareils équipés de téléobjectifs. Le zoom de mon petit Lumix est nettement insuffisant. Les rencontres rapprochées ont donné quand même de bonnes photos. Surtout, Jean-François Rouilleaux, un des français de l'équipe, m'a aimablement copié certains de ses meilleurs plans faits avec un objectif de 200 mm.
Le troisième jour a été consacré à la pêche au saumon. Les rivières en foisonnent, on les voit circuler dans une eau de cristal dont on remplit les gourdes. Beaucoup de prises dont une belle pièce d'environ 10 livres qu'on relachera parce qu'elle est moins bonne à manger (Dog Salmon). Ce jour là, je perds, à mon tour, la semelle d'une de mes chaussures, et je finis le trek dans une paire avec une pointure de moins, mais que j'arrive à chausser.
Retour à Aleut dimanche soir, douche sommaire avec un système de casseroles et de plaque chauffante qui fait aussi sauna, dîner de nos saumons, dernières conversations. Harry me dédicace son livre intitulé : "Kodiak et ses ours, une histoire de l'interaction entre ours et hommes dans l'archipel de Kodiak en Alaska".
Harry est biologiste, mais il a aussi un Master en Littérature (Fine Arts).
Nuit dans un vrai lit.
Vers 10 heures le bruit dans le ciel nous signale l'arrivée de l'hydravion. On quitte Aleut et ses habitants le coeur serré, mais contents aussi à l'idée de prendre une bonne douche le soir.
A Kodiak, nous filons au magasin de sport acheter des chaussures, puis à la laverie pour faire une lessive et tuer le temps qui nous sépare du vol de retour à Anchorage.
Demain, nous quittons l'Alaska pour la Colombie Britannique. Nous serons à Calgary en milieu d'après-midi.

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mercredi 18 juillet 2007

Kodiak City


Mercredi 18 juillet :
Mauvaise météo sur Kodiak. Après avoir attendu depuis 9 heures dans le hall de l'hôtel puis dans celui de la petite compagnie d'avion-taxi, nous nous sommes dirigés à 14 heures vers la base d'hydravions, sous une pluie battante, et un froid de canard.
Nous avons fait connaissance du groupe de Français qui sera avec nous : un couple et un homme seul. Sympathiques au premier abord.
Décollage enfin, dans un petit monomoteur assez vétuste : Le temps n'est pas beau, le pilote nous dit que la visibilité n'est pas suffisante pour qu'il traverse l'île, et qu'il devra longer la côte, pour en faire le tour. Il nous annonce un peu plus d'une heure de vol.
Après un quart d'heure, pendant lequel on est secoué et balloté au ras de l'eau, il nous annonce sa décision de rebrousser chemin, et de rentrer à la base. La française vomit son chocolat de première communion, son mari presque, et moi pareil.
Clémence est la seule qui semble avoir bien résisté à tout ça.
Pendant le vol de retour, et dans tout ce contexte, on survole une baleine, mais pas même le moral pour essayer de faire une photo.
Voilà ! On se réchauffe à l'hôtel et demain on recommence.

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mardi 17 juillet 2007

Kodiak City


Kodiak
Mardi 17 juillet :
Départ d'Anchorage ce matin à 9h40, pour un vol d'1h10 vers Kodiak. Petit avion à hélices d'une trentaine de place (Dash de Havilland). Départ et arrivée à l'heure. Kodiak City est un tout petit aéroport sans police ni douane, qui a un peu l'allure de Marigot Bay à Saint-Martin.
La ville est un port de pêche, avec des canaux et des docks partout. Ca pue un peu le mazout, ou parfois le poisson. En plus, il y a des travaux en ville, qui soulèvent pas mal de poussière.
On a voulu prendre un taxi à l'aéroport, mais le chauffeur, vraiment honnête, a préféré téléphoner à l'hôtel pour qu'on nous envoie la navette. Un peu plus tard, on l'a revu en ville, et il nous a donné une adresse de restaurant de poisson : Donc re-King Salmon.
Après quoi, en visitant la ville, Clémence a explosé ses chaussures de marche, dont la semelle s'est carrément décollée. Et nous voilà, clopin-clopant, à la recherche du (du seul) magasin de chaussures de la ville. Heureusement que ce n'est pas très grand. On trouve de bonnes chaussures de marche "Goretex" et tout, et comme c'est un magasin de sport, je vise aussi un super chapeau, 2 tee-shirts, et 2 ponchos. J'ai tellement chaud dans ma parka, que je pense ne pas la supporter quand on fera de grandes marches. Donc mon équipenent est remanié : Tee-shirt et sac-à-dos dans lequel je mettrai le poncho et une polaire s'il se mettait à faire froid.
Demain départ en hydravion vers la petite île d'Aleut dans Uyak Bay, pour le séjour d'observation des ours avec Harry et Brigid Dodge. Pour se faire une idée de ce séjour, ci-joint le lien sur une agence de voyage lyonnaise qui propose ce séjour : Terres oubliées Voir les jours 4 et 5 à 12, qui correspondent à peu près à ce que j'ai organisé avec Harry.
3000 ours pour 14000 habitants : Avec ça, on devrait les rencontrer !
Il y aura 4 autres personnes, peut-être des français(es), à ce que m'avait dit Harry.

lundi 16 juillet 2007

Alaska (Mont Mc Kinley)


Lundi 16 juillet :
Aujourd'hui nous avons fait la route de Healy à Anchorage : Environ 5 heures.
Pas un nuage, un ciel bleu magnifique. Tout cela pour dire que nous avons pu faire les photos du Mc Kinley que nous avions loupé à l'aller.
Dommage que ce temps super n'arrive qu'à notre départ. Souhaitons seulement que nous trouvions le même à Kodiak où nous partons demain à 9 h 40.

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dimanche 15 juillet 2007

Alaska (Denali - fin)


Dimanche 15 juillet:
Aujourd'hui, rien de spécial : Encore une longue marche dans la taïga, avec comme point de chute le chenil du Parc où l'on entraîne les chiens de traineau. Nous avons vu de très beaux Huskies. Nous sommes rentrés crevés vers 5 heures.
Demain longue étape de voiture, car nous faisons d'une seule traite les 400 kms qui séparent le Parc de Denali d'Anchorage.

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samedi 14 juillet 2007

Alaska (Denali - suite)

Hier soir, nous avons dîné dans le snack du coin, genre taverne de campeurs ou relais de routiers. Décor original, ambiance particulière, mais cuisine pas bonne.

Aujourd'hui, on a commencé par la lessive, au camping voisin, où on a passé deux heures à attendre lessive et séchage, en compagnie de 4 ou 5 gros américains tatoués. A croire que ce sont les hommes qui font la lessive chez eux. Pas une femme ! On a du acheter un petit barril de lessive, qu'on va traîner quelques temps, s'il ne fuit pas trop : J'ai le projet de le scotcher avec du sparadrap de la pharmacie énorme qui est ce que j'ai de plus lourd dans mes bagages. On s'en est bien tiré, et le repassage s'avère totalement superflu.
Nous sommes ensuite allés au Parc, où tous les circuits étant partis, compte tenu de l'heure, nous avons décidé d'aller au maximum autorisé sur la route intérieure : En fait une seule route pénètre à l'intérieur du parc sur 150 kms environ (90 miles). Seuls les 15 premiers miles sont accessibles aux voitures.
Le terminus de ces 15 miles est à proximité d'un pont qui traverse la Savage River.
Petit parking, d'où nous avons fait une superbe ballade sur un sentier le long de cette rivière, avec retour sur la berge opposée. En tout, trois heures de marche en pleine nature, avec toujours l'envie d'aller plus loin..., là où sont peut-être les ours.
Nous avons quand même pu voir une superbe marmotte assez peu farouche, et une famille de perdrix, magnifiques oiseaux qui nichent au sol. Il y avait le couple et huit petits. Joli spectacle !!

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vendredi 13 juillet 2007

Alaska (Denali)

Vendredi 13 juillet :
Encore 2 heures de route aujourd'hui vers le nord, pour nous poser à proximité du Parc National de Denali, dans la localité de Healy.
L'entrée du Parc étant une dizaine de kms avant Healy, nous nous sommes arrêtés au Parc pour nous rendre au Visitors Center. Prise de connaissance générale, historique du Parc, plans etc...
L'accès du Parc est interdit aux voitures et seules des visites en bus sont possibles, ou des randonnées à pied avec des rangers. Nous envisageons une visite en bus pour demain.
A proximité de l'entrée du parc, il y a quelques circuits pédestres. Aujourd'hui nous avons fait le sentier qui mène au Horseshoe Lake, beau sentier pas trop difficile mais quand même de 2 heures et demie, avec un petit dénivelé à l'arrivée au lac. Malheureusement, aucune chance de voir de gros animaux.

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Cliquez ici pour un petit clip de Clémence (caractères orange).

Alaska (Mont Mc Kinley)

Jeudi 12 juillet :
Le matin, au petit déjeuner, nous avons revu Jean-Marc, désolé pour les saumons qui ne sautaient pas. Il m'a donné l'adresse exacte du magasin REI d'Anchorage que nous n'avions pas trouvé.
Grâce à lui, tout le monde est aux petits soins avec nous. Notre serveuse est une péruvienne un peu francophone, et très francophile. Elle a été en classe à Lima, chez les Soeurs de Saint-Joseph de Cluny. Je suggère à Clémence de lui offrir son tee-shirt de gym qu'elle a dans sa valise, mais elle ne veut pas.
Partis à 10 heures, nous sommes à Anchorage au magasin REI vers 12 heures 30. Nous y trouvons des pantalons waterproof pour la randonnée à Kodiak : "Totalement hideux" me dit Clémence. J'arrive à la convaincre que ce n'est que strictement utilitaire, que je prends le même et qu'à Kodiak, il n'y aura pas défilé de mode.
L'après-midi, encore 3 heures de route, vers le nord, cette fois, pour arriver au Mont Mc Kinley Lodge, usine à touriste de 600 chambres, heureusement réparties en petits bâtiments genre cabane en rondins. Pas un seul étage.
Le fameux mont Mc Kinley, quant à lui, refuse de se montrer, caché derrière les nuages qui couvrent l'Alaska depuis notre arrivée.
Dîner très tôt, avec continuation de notre cure de King Salmon.
Toujours pas d'Internet dans les chambres : Quelques postes au "lounge", mais trop peu pour la foule de clients qui s'y pressent. J'arrive quand même à lire 3 mails et à y répondre.

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Alaska (Kenaï)


Mercredi 11 juillet :
Nous avions quitté l'hôtel assez tard pour passer chez REI qui n'ouvrait qu'à 10 heures (le Decathlon local en 100 fois mieux). Pas trouvé !!
Pris la route du sud.
Premier arrêt à Aleyska où le guide Lonely signale un téléphérique et une marche sympa. Téléphérique arrêté et pluie battante.
On opte pour un autre signalement de Lonely : l'ancienne mine d'or de Crow Creek.
Sur la route de la mine, on vise le départ de superbes sentiers, mais l'avertissement sur la présence récente d'ours nous fait rebrousser chemin après 200 mètres.
Nous visitons le petit camp des mineurs puis empruntons des sentiers qui longent la rivière au bord de laquelle on rencontre des chercheurs d'or. Il paraît qu'ils trouvent encore quelques grammes.
L'après-midi, nous arrivons à Cooper Landing sur les bords de la Kenaï River, une des capitales mondiales du saumon. Nous faisons plusieurs petites marches le long des berges, mais de nombreux endroits sont interdits en raison toujours des ours qui viennent pêcher le saumon eux aussi.
Dîner au Lodge où notre serveur est un français qui a été prof en Guyane puis à Fort-de-France et qui est en Alaska depuis 1985, après avoir eu une Green Card à la loterie !! Repas de saumon, bien sur, et Jean-Marc (notre français) nous signale un spot de pêche à 10 km de l'hôtel, où les saumons sont tellement nombreux qu'on les voit sauter et frétiller.
Après le dîner, on y va (en Alaska, le soleil ne se couche pas et il fait grand jour jusqu'à 23 heures) : Ni sauts, ni frétillements (la rivière est trop haute, paraît-il), mais des dizaines de pêcheurs dont certains rentrent à leur camping-car avec, à la ceinture, 3 ou 4 magnifiques saumons que j'évalue pesant facilement 4 ou 5 kilogs.
Coucher tôt. Pas d'Internet, sauf à la réception, mais l'hôtel est complet, et les postes sont pris d'assaut.

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mardi 10 juillet 2007

Alaska (Anchorage)

Alaska

Mardi 10 juillet :
Anchorage, décalage horaire avec Paris : -10, et avec Fort-de-France : -4.
Pas de roaming Orange, aucun réseau accessible de mon Nokia.

Anchorage sous la pluie, c'est pas bon pour le moral. C'est un petit crachin permanent. On devine au loin, entre les nuages, des montagnes encore enneigées, mais on se dit que ça doit être vraiment beau sous un ciel bleu.
Alors, ce matin, après le petit déjeuner, nous sommes allés visiter la ville, en commençant par le "visitors center", où on a d'abord acheté une carte routière, et vu ce qu'il y avait à faire.
Nous avons éliminé d'entrée la visite du Zoo d'Anchorage, parce que sur le prospectus, il y avait la photo d'un tigre : On s'est demandé comment on pouvait mettre un tigre en Alaska, à côté des ours blancs...
Et comme il pleuvait, on a visité le Musée d'Anchorage qui est un superbe musée dont voilà le site : http://www.anchoragemuseum.org/.
Beaucoup de plaisir à visiter l'exposition temporaire en cours intitulée ARCTIC SPIRIT, Inuit Art from the Albrecht Collection at the Heard Museum (Phénix, Arizona).
Dans les collections permanentes, toute l'histoire de l'Alaska y compris, à travers l'archéologie.
Après cela, nous avons fait un bon repas, Clémence de Salmon, et moi de King Crabe dont 4 pattes font un copieux repas.

Dallas


Lundi 9 juillet :
Journée d'aéroports et d'avion ; encore 7 heures de vol entre Dallas et Anchorage.
Pas fait grand chose dans la matinée : On nous a dissuadés d'aller en ville. "Dallas is Dallas, nothing more", un mémorial sans grand intérêt à JF Kennedy.

Nous avons déjeuné à l'aéroport où j'ai pu en savoir plus sur mes "volonteers" :
Alors voilà : Cela n'existe pour l'instant qu'aux aéroports d'Atlanta et de Dallas. Ce sont des retraités, non rémunérés pour ce qu'ils font là, et qui donnent chacun 4 heures par semaine, pour une présence à l'aéroport, "pour accueillir nos héros rentrant d'Irak", dans le genre "Support Our Troups". Et comme ils n'ont pas grand-chose à faire, parce que les héros, quand ils rentrent, ça peut être sur des civières, ils se mettent à la disposition des touristes.
Voilà, adorables les papis de Dallas, avec un chapeau texan, un gilet vert et un pantalon kaki.

Le vol pour Anchorage a été très long. Nous sommes arrivés tard et sous la pluie. Nous avons loué la voiture, et trouvé l'hôtel sans trop de peine, Anchorage ayant comme partout aux Etats-Unis, un système de numérotation des avenues depuis la 1ère dans un sens, et des rues depuis la 1ère dans l'autre.

lundi 9 juillet 2007

Dallas

Dimanche 8 juillet : Après presque 11 heures de vol, arrivés à Dallas vers 16 heures locales. Pas trop nuls dans la langue, nous passons l'épreuve de l'immigration (interrogatoire plutôt amical, empreintes digitales et photos) et de la douane (aucune fouille : circulez !).
Un brave papi de 75 ou 80 ans, avec un badge "volonteer", nous accueille à la sortie, téléphone à notre hôtel pour demander la navette, et nous conduit à l'extérieur pour nous montrer où l'attendre.
Après un petit quart d'heure d'attente, la navette arrive et nous conduit à l'hôtel où nous découvrons une très grande chambre avec 2 queen-size beds. Une douche, et on s'effondre vers 7 heures.
Lundi 9 juillet : Réveil à 8 heures, 13 heures de sommeil.

Pourquoi les Français aiment-ils si peu les Américains ? Depuis Roissy, je n'ai eu que des occasions d'apprécier leur comportement : 2 heures et 200 mètres de queue, et personne ne s'impatiente, ne rouspète ou ne cherche à resquiller, les responsables de la sécurité (probablement flics habillés en agents de la compagnie aérienne, parfaitement courtois et néanmoins incisifs (pour tâcher d'être efficaces), un vol de 10 heures 40 dans une ambiance calme et détendue, les contrôles d'immigration et de douane dont je viens de parler ; et puis ce "papi" !! Je demanderai ce soir à l'aéroport qu'on m'explique son statut : retraité ? sûrement ! bénévole ? En tout cas super !

vendredi 6 juillet 2007

Nous voilà partis

Mercredi 4 juillet : Et nous voilà partis. Dans la salle d'embarquement de l'aéroport du Lamentin, l'humeur est au beau fixe. Les pincements de coeur semblent n'avoir pas dépassé le filtre police.
Trois jours à Paris seront mis à profit pour compléter l'équipement, et prendre à l'agence de voyage les coupons de vol.
 
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Vendredi 6 juillet : Première expérimentation du partage d'une chambre d'hôtel : Là, les avis sont plus nuancés, les uns seulement, ayant déclaré avoir très bien dormi. Nous faisons les démarches prévues, et notamment le checking complet des billets d'avion : Il manque pour Sophie le vol de sortie des USA vers le Mexique. Retour à l'agence qui nous dit que le vol n'a pas été réservé (oubli sans conséquence heureusement, car on trouve de la place sur ce même vol).
A la pharmacie, surprise sur le prix du Malarone, médicament de prévention du paludisme : Carrément hors de prix.
L'après-midi, Festival Solidays à l'Hippodrome de Longchamp : une série de concerts de rock, "Les Fatals Picards", "Kaiser Chiefs", "Mademoiselle K", "Paolo Nutini". Rentrés tard.
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