Bangkok

Jeudi 28 Vendredi 29 février : Après un court vol entre Singapour et Bangkok, arrivée dans cette ville en milieu d'après-midi du jeudi : Bangkok avec ses 12 millions d'habitants dans la Thaïlande qui en compte 60, est une ville pas très agréable au premier abord : Une circulation épouvantable, une forte pollution, la saleté et la misère un peu partout. La beauté des femmes est le seul point positif de mon premier contact avec cette ville.
L'hôtel Rembrandt, grand palace du centre-ville, avec ses deux tours de 26 étages, est bondé de touristes européens.
Le premier jour, je fais un grand tour à pied au milieu de vendeurs de tout et n'importe quoi, harcelé en permanence, par tous ces marchands de produits qui ne semblent pas d'une très grande qualité.
Vendredi matin, visite des deux temples importants de la ville, avec un guide à peine aimable, et pressé de faire ces visites en courant : Le Wat Traimit avec son Bouddha de 3 m de haut et 5,5 tonnes d'or massif, et le Wat Pho, avec un Bouddha couché de 46 m de long et 15 m de haut. Le guide, décidément désagréable, m'indique rapidement la sortie, alors que ce dernier temple contient 394 bouddhas, des tombeaux des rois de Thaïlande, un centre d'enseignement de la médecine traditionnelle, une école de massage, etc.
Bref, après 2 heures de voiture dans les embouteillages, et 1 heure de "visite" de ces temples, je rentre à l'hôtel, pas très content.
Il en est pour son pourboire, et je me promets que si je dois avoir ce même guide pour les autres visites prévues, de téléphoner à l'agence pour en changer.
Autre sujet de contrariété : Cette même agence devait me procurer le visa nécessaire à l'entrée au Vietnam, mais personne n'est au courant.
Bref, à suivre.

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Singapour

Dimanche 24, Lundi 25, Mardi 26 et Mercredi 27 février : Bref séjour à Singapour, qui sur le plan touristique ne réclame pas plus de temps, compte tenu de la taille de l'île.
Mais, Singapour surprend : Ville absolument propre, rangée, sécure, efficace : Une paire de verres progressifs (Essilor), en 24 heures pour un prix à peu près au tiers de celui d'un opticien quelconque en France ; un costume sur mesure en laine anglaise de grande qualité : Commande à 11 heures, essayage le même jour à 15 heures, livraison le lendemain midi, avec le choix d'une expédition par poste n'importe où dans le monde.
Toute la technologie souhaitée en électronique, photo, téléphonie etc...
Pour le reste, visite du zoo de Singapour dans un "Night Safari" tout-à-fait original, et un "city tour" comprenant un arrêt dans les quartiers indien, chinois, et surtout au "National Orchid Garden". Superbe !

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Bali

Semaine entière du 18 au 24 février : Tel Hannibal à Capoue (ou tels les Hollandais réchauffant leurs vieux os...), je me suis ramolli à Bali, me laissant faire par Olivia et Darig dans la découverte du massage oriental : Bains dans les fleurs odorantes, massages aux huiles de toutes sortes, gommages, bains de yoghourt, etc... Vraie vie de patachon !
Initiation aussi, au jeu du marchandage avec les vendeurs et vendeuses de sarongs, de statuettes ou de TShirts. Mais,là, P. est plutôt nul.
Une journée de visite du centre de l'île avec un guide amorphe. Nouveau spectacle de danse, ateliers de sculpture sur bois et de batik.
Olivia désespérée par le temps couvert.
Dimanche, c'est le départ, le matin vers Paris pour les jeunes, et l'après-midi en direction de Singapour où je passerai trois jours avant d'aborder la Thaïlande et le long périple indochinois, qui m'occupera tout le mois de mars.

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Florès-Bali

Dimanche 17 février : Après une dernière visite de grottes aux environs de Labuan Bajo, nous prenons l’avion en fin de matinée pour Bali où nous arrivons après une heure et demie de vol dans un petit Fokker. Retour, avec une grosse nostalgie, dans le luxe du Sanur Beach Hotel, plein d’occidentaux à la retraite venus réchauffer leurs vieux os…

Nous avons été enchantés par Florès, malgré la mauvaise saison. C’est une île magnifique, qui pourrait plutôt s’appeler l’île aux enfants, à découvrir d’urgence avant que le tourisme de masse n’y parvienne.

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Parc National de Komodo

Samedi 16 février : Le Parc National de Komodo, inscrit par l’Unesco sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité se compose essentiellement des îles de Komodo et de Rinca. Le mauvais temps ne nous permet pas d’aller jusqu’à Komodo, et c’est sur Rinca que nous aurons notre rencontre avec le fameux Dragon (ou Varan) de Komodo – varanus komodoensis.
Le dragon est un animal préhistorique impressionnant. C’est le plus grand lézard connu au monde, pouvant mesurer jusqu’à 3 mètres et peser 150 kilos. Carnivore redoutable, il se nourrit de mammifères allant du cochon sauvage au buffle, qu’il tue lentement après une morsure injectant une salive chargée de toxines particulièrement dangereuses, le dragon se contentant de blesser sa proie et de la suivre jusqu’à ce que le poison ait fait son effet (pour cette raison, on l’appelle en anglais le monitor lizard). Cette visite est en plus l’occasion d’une merveilleuse promenade en bateau sur le teuf-teuf d’un pêcheur local.

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Florès

Mardi 12, mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15 février :

Mardi 12 : Départ de Bali à 13 heures pour Maumere, dans l'est de Florès, avec une escale à Sumba pour y arriver à 15h30. Nous sommes accueillis par Francisco, un jeune guide local et Konstan notre chauffeur, résolument décidés à nous faire aimer leur île.
Visite sous la pluie de Maumere et du village de pêcheur de Wuring.
Après 2 jours à Bali, totalement polluée par le tourisme, le contraste est fort au contact d’une population qui ne fait que sourire et où nous avons l’impression d’être les trois seuls touristes sur l’île.
Nous quittons Maumere vers Moni, village au pied du volcan Kelimutu et de ses lacs de cratères. A la nuit, nous arrivons dans un petit hotel de campagne en pleins travaux, sans électricité et nous partageons le repas avec le personnel curieux, touchant, et soucieux de contacts avec nous. Cuisine locale délicieuse. Confort sommaire dans des lits humides et sous une pluie battante.

Mercredi 13 : Réveil à 4h30, nous partons le ventre vide vers le haut du volcan pour découvrir le Kelimutu et ses trois lacs colorés : Un rouge (qui vire au Coca Cola depuis quelques temps), un vert fluo et un noir (que nous ne ferons qu’apercevoir dans le brouillard). Les couleurs sont dûes au même phénomène de phytoplancton que dans les "lagunas" de l'altiplano bolivien.
Retour à Moni au lever du jour pour une longue route vers Bajawa. Visite d’un village traditionnel (Jopu Ranggase). Découverte des traditions locales et de l’artisanat de tissage de coton (Ikat). Déjeuner à Ende. Arrivée à Bajawa de nuit.

Jeudi 14 : Tôt le matin, visite du village de Bena avec ses maisons traditionnelles, où chaque famille fabrique ses Ikat. Au milieu du village se trouvent des tombes mégalithiques, chacun à Florès étant autorisé à enterrer ses morts dans son jardin. Nous continuons vers Ruteng, où à l’occasion d’une crevaison et d’une marche pendant la réparation, nous sommes suivis par une cinquantaine d’enfants qui nous accompagnent sur la route, demandant à être pris en photos et manifestant leur joie de vivre. La marche se termine devant une petite épicerie où nous offrons notre tournée générale de bonbons. Continuant vers Ruteng nous nous arrêtons sur une plage de galets bleus et visitons une "distillerie" d’alcool de palme dénommé Arak. De l’alambic en bambou sort un alcool original titrant environ 35°. Arrivée à Ruteng en fin d’après-midi. Visite du marché local.

Vendredi 15 : Route de Ruteng à Labuan Bajo. En début de matinée et sous une pluie battante nous visitons le village traditionnel de Ruteng Pu et nous rendons visite aux doyens du village. Sur la route nous découvrons des rizières de montagne en toile d’araignée, des systèmes d’irrigation avec des canalisations en bambou, et dans la plaine des champs plus importants sont l’occasion d’assister à la récolte du riz, à son traitement jusqu’à sa mise en sacs. Déjeuner risqué dans une cantine locale avec à nouveau la rencontre de gens sympathiques de tous âges. Arrivée à Labuan Bajo, ville la plus à l’ouest de l’île et terminus de notre périple routier à Florès.

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Bali

Dimanche 10 et Lundi 11 février : Arrivé à Bali vers 21h30, je suis accueilli par Olivia et Darig qui sont arrivés à Bali depuis la veille. Contents, tous.
Installation dans un bel hôtel où nous passerons encore deux nuits avant de partir pour un circuit de visite des îles de Florès et Komodo.
Lundi, nous louons une petite voiture pour la visite de la péninsule qui forme le sud de l'île. En fin d'après-midi, spectacle de danse balinais à Uluwatu.
(à compléter)

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Darwin

Dimanche 10 février : Dernier jour en Australie et journée d'avion entre Alice Springs et Darwin, puis entre Darwin et Bali.
Longue escale à Darwin pendant laquelle je fais la connaissance de Jacques et de Marie Penard et de leurs quatre filles, famille française dans un tour du monde avec sensiblement le même itinéraire que le mien.
Au passage, pour Sophie et Clémence : Les enfants font une scolarité allégée, sans Cned et avec seulement 2 matières, dans un accord avec leur école privée).

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Kings Canyon - Alce Springs

Vendredi 8 et Samedi 9 février : Quitté Uluru vendredi en direction de Kings Canyon, vers le nord : 350 km de route droite dans le désert rouge. La même végétation de bout en bout, la terre rouge sablonneuse, les arbustes décharnés et quelques eucalyptus. Kings Canyon, au bout de nulle part, un "resort", avec hébergement, boutique, et station-service, pour voir le canyon. Depuis Uluru, et c'est comme ça depuis la veille, et dans toute la région, on est assailli par les petites mouches qui manifestent une persévérance folle à vous harceler. Beaucoup de gens ont acheté un chapeau à moustiquaire. Avec la chaleur qui règne et les mouches, on ne s'attarde pas trop dehors.
Samedi, 450 km entre Kings Canyon et Alice Springs, capitale de cette région. La ville est sympathique, avec sa rue piétonne, ses nombreux restaurants et ses galeries d'art aborigène.

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Ayers Rock - "Uluru"

Jeudi 7 février : Après une soirée à Sydney, dans un hôtel tout près de l'aéroport, ce matin tôt, ça a été le vol pour Ayers Rock, où je suis arrivé vers 10h30 compte tenu d'un décalage horaire de 1h30 avec Sydney.
Journée complète donc pour la visite du Parc National Uluru Kata Tjuta, en plus simple Uluru, le centre du monde pour les aborigènes.
Temps couvert et pluie, malheureusement, mais en fin d'après-midi, le soleil est revenu, et je suis reparti dans le Parc refaire quelques photos ensoleillées.
Quel que soit le temps, l'endroit est magnifique, et dégage une "spiritualité" qui semble être généralement perçue, sauf par ceux, les moins nombreux, qui veulent absolument y voir un simple lieu d'escalade, malgré la demande des "autorités" aborigènes de respecter des lieux sacrés.
Coucher de soleil somptueux, et retour à l'hôtel, pour tomber sur un bus de Français, comme ceux que je n'aime pas.

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Tasmanie - Les Diables

Mercredi 6 février : On ne quitte pas la Tasmanie sans avoir vu ses Diables !! Alors, voilà, c'est fait : De vraies peluches, et quand ils montrent les dents, c'est qu'ils... baillent. Ca c'est vrai, mais quand on les voit dévorer une viande de kangourou, là aussi, ce sont de vrais carnivores. Bref, de bons petits diables !
Après cela, route de retour vers Hobart sous la pluie, pour l'avion de Sydney.

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Tasmanie

Dimanche 3, Lundi 4 et Mardi 5 février : Après un vol d'un peu plus d'une heure, me voilà à Hobart dimanche apès-midi. Hobart est une petite ville de 200 000 habitants tournée sur la mer avec un très joli port. Hobart reçoit chaque année l'arrivée de la fameuse régate Sydney - Hobart.
La ville héberge la fabrique de chocolat Cadbury.
Elle a un passé historique fait de bagne et de pêche à la baleine.
Elle est aussi la base de l'Australie et de la France pour l'Antarctique.
Lundi, route au nord-ouest jusqu'à Derwent Bridge, dans le Parc National de Lake Saint-Clair.
Mardi, sur le conseil de l'hôtelier, je renonce à rouler vers l'ouest, et je mets le cap au nord, à travers des pistes. Les paysages traversés sont surprenants, faits de lacs glaciaires perchés dans des "highlands". Pas de villes, les villages signalés sur les cartes, ressemblent plutôt à des campements de bucherons ou de pêcheurs de truites. Les routes, comme à Kangaroo Island, sont jonchées de petits kangourous heurtés par les voitures. En fait, on les voit plus souvent morts que vivants, ces animaux-là. C'est, paraît-il, la preuve que l'espèce est vivace. Partout la même végétation, le fameux "bush". La température est très fraîche en altitude.
En redescendant vers la plaine, visite des Liffey Falls, (sont-elles croquignolettes ?), au bout d'une belle ballade dans les fougères arborescentes.
Déjeuner sur la route à Deloraine, un patelin perdu, mais une super cuisine.
Arrivé à Launceston, hourra ! connection Internet ! Et c'est chance, parce que j'ai un mail qui m'informe que mon vol Hobart-Sydney de jeudi matin est avancé à mercredi soir, et que je devrai dormir à Sydney mercredi soir, plutôt qu'à Hobart.

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Melbourne

Jeudi 31 janvier, vendredi 1er et samedi 3 février : Trois journées pleines consacrées à la visite de Melbourne : Mon hôtel est tout près des quais de la Yarra River, sur la rive sud (Southbank). Quartier très animé, des dizaines de bars, restaurants, et le plus grand casino d'Australie, le Crown (2500 machines à sous, entre autres).
Melbourne n'est pas une très grande ville, et sa visite complète à pied est largement possible en 3 jours. C'est un mélange d'architecture victorienne et de bâtiments ultra-modernes. Beaucoup d'asiatiques, comme dans toute l'Australie, une population jeune.

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Adélaïde - Melbourne

Mercredi 30 janvier : Journée de train entre Adélaïde et Melbourne. Confirmation de l'inconfort total de ces vieux trains ; de jour, c'est encore pire, j'ai failli être malade plusieurs fois.

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