jeudi 8 novembre 2007

Sol de Manana - Désert de Dali - Laguna Verde - San Pedro de Atacama



Mardi 6 novembre : Notre dernier jour en Bolivie.
Nous quittons notre refuge pour grimper encore, à plus de 5000 m d’altitude, pour nous rendre à un poste de douanes bolivien, à proximité d’une usine d’extraction de bauxite, dont toute la production est livrée au Chili.
Notre but est d’utiliser le téléphone du poste pour savoir si « le permisso » est parvenu à La Paz. Grande déception quand nous apprenons qu’aucun fax n’est arrivé à La Paz chez « Terra Andina ».
Reste à voir si nous l’avons reçu par e-mail. Nous squattons le bureau du douanier en chef, absolument adorable, qui nous passe son ordinateur, son imprimante, et sa connexion Internet (un bas débit horrible qui ne nous permet pas d’ouvrir GMail).
Alors que je me décourage, envisageant de rentrer à La Paz avec Nestor et de modifier encore le programme, Sophie est assez fière de m’annoncer qu’elle a réussi à ouvrir une boite qu’elle a chez Hotmail. Nouvel appel téléphonique à la Martinique après avoir acheté des cartes téléphoniques à des ouvriers de la mine, et quelques instant après, nous imprimons sur le matériel des Douanes Boliviennes un magnifique « permisso » dûment notarié.
Modification de mon regard sur la corruption : Il y a des fonctionnaires intelligents et intègres. Je n’arrive pas à remercier par un billet (même pas pour l’utilisation de son matériel et de son papier), cet homme qui nous a quasiment laissé son bureau pendant deux heures.
Le moral est meilleur.
Nous visitons les geysers de Sol de Manana, puis nous longeons la Laguna Salada avant de traverser le Désert de Dali.
Puis aux pieds du volcan Licancabur (Alt. 5960 m), c’est la découverte de la Laguna Blanca et de la Laguna Verde, dont le vert turquoise est comparable à celui de la mer des Caraïbes.
Nous contournons le volcan pour passer la frontière, côté bolivien, dans un surprenant poste, genre Désert des Tartares, au sommet d’un col à plus de 5000 m d’altitude.
Ensuite, côté chilien, c’est une longue descente vers San Pedro de Atacama, 2500 m plus bas.
Le passage de la frontière n’est pas sans surprise, car si notre « permisso » ne semble même pas impressionner le fonctionnaire chilien, c’est notre Nestor qui fait les frais de l’humeur, car il se fait éjecter du Chili, où il n’a le droit de conduire des touristes que dans un circuit comportant un retour en Bolivie. Il est alors seulement autorisé à nous lâcher à l’hôtel, et à rester au Chili le temps d’organiser un relais avec une agence chilienne de tourisme.
Nuit à San Pedro de Atacama, après une séance d’astronomie sur les hauteurs de la ville, où un Français a installé plusieurs télescopes, pour une astronomie « touristique ». Voir son site : www.spaceobs.com

Cliquez ici pour voir nos photos de Bolivie. et ici pour voir nos photos du Chili.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

merci de nous faire voyager avec vous à travers ce blog...! les fotos sont magnifiques; je pense très fort à vous trois.
biz