jeudi 26 août 2010

Chine 2010


Lundi 23 août 2010 :
Ce n'est qu'au retour de Chine que le blog est à nouveau accessible. Les relations de la Chine avec Google ont abouti au blocage de tout accès vers Blogspot, PicasaWeb et autres.

Voilà donc un reportage photos sur un voyage réalisé en Chine du 1er au 22 août 2010.

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En premier lieu Pékin (Beijing), avec divers thèmes :
- Un hutong .
Un hutong (en chinois : 胡同 ; en pinyin : hútong) est un ensemble constitué de passages étroits et de ruelles, principalement à Pékin en Chine.
Hutong est un mot mongol (hottog à l'origine) qui signifie puits, parce que les résidents vivaient souvent près d'une source ou d'un puits.
À Pékin, les hutongs sont constitués par des lignes de siheyuan, (habitations emmurées possédant une cour carrée). La plupart des quartiers de Pékin ont été formés en joignant un siheyuan à un autre, qui lui-même rejoignait un autre siheyuan, et ainsi de suite jusqu'à créer la ville entière.
Dans la vieille Chine, la définition des rues et des ruelles était stricte, les largeurs étaient fixées par des règlements. Les hutongs faisaient rarement plus de 9 mètres de large, certains seulement 3 ou 4 mètres. De nos jours, les hutongs sont restés étroits et sillonnent encore la ville. Cependant, la ville est victime d'un processus d'urbanisation qui tend à faire disparaître les habitations traditionnelles au profit d'immeubles modernes. Les hutongs sont donc démolis à une vitesse rapide. (Source : Wikipedia)
Chine 2010 Pékin, Hutong Deng Cao

- La Place Tien An Men.
La place Tian'anmen (en sinogrammes simplifiés 天安门广场 ; en sinogrammes traditionnels 天安門廣場 ; en pinyin Tiān'ānmén Guǎngchǎng, littéralement Place de la porte de la Paix Céleste) est une place située au centre de Pékin. Elle s’appelle ainsi car elle se trouve immédiatement au sud de la Porte de La Paix Céleste (天安门, Tiān'ānmén) qui commandait l’entrée sud de la cité impériale.
C’est une immense place rectangulaire, d’environ 880 m du nord au sud, et 500 m de l’est à l’ouest, couvrant une superficie de plus de 40 hectares, ce qui en fait la plus grande place au monde.
Sur le fronton de la « Porte de La Paix Céleste » est accroché un portrait de Mao Zedong et est inscrit :
à gauche : 中华人民共和国万岁 pinyin: zhōnghuá rénmín gònghéguó wànsuì («Longue vie à la République populaire de Chine») ;
à droite : 世界人民大团结万岁 pinyin: shìjiè rénmín dàtuānjié wànsuì («Longue vie à l'union des peuples de la terre»).
Elle est entourée de monuments reflétant l’histoire de la Chine :
période impériale avec deux immenses portes : au nord, la «Porte de La Paix Céleste» et au sud, la porte Zhengyang qui donnaient accès à la Ville chinoise ;
période coloniale avec les quelques bâtiments coloniaux européens au sud-ouest et sud-est ;
période communiste avec le Palais de l’Assemblée du Peuple à l’ouest, et l’immense portrait de Mao sur la façade de la Porte de la Paix Céleste. Ce portrait rappelle que c’est du balcon de cette porte, qui fait partie des murailles de la Cité impériale, que Mao Zedong a proclamé la République populaire de Chine le 1er octobre 1949.
Au centre de la place, le Monument aux Héros du Peuple est un obélisque de 38 m de haut qui symbolise le triomphe du peuple communiste. Terminé en 1958, ce monument est composé de 17000 pièces de granite et de marbre.
Toujours au centre, mais un peu plus au sud, se trouve le Mausolée de Mao Zedong, bâtiment rectangulaire entouré de longs bas-reliefs représentant des combattants de la révolution.
et enfin, le Musée historique à l’est.
La place actuelle est le fruit d’importants travaux d’aménagement du paysage urbain pékinois qui eurent lieu dans la partie sud de l’ancienne ville tartare, sous la dictature de Mao Zedong. Celui-ci souhaitait en effet un espace très vaste où l’on pourrait rassembler « un million de personnes », pour des manifestations de masse notamment.
C’est également là qu’a lieu le défilé militaire annuel de la fête nationale, le 1er octobre.
(Source : Wikipedia)
Chine 2010 Pékin, Place Tien An Men

- La Cité Interdite.
La Cité interdite (Chinois : 故宫; pinyin : gùgōng) est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1407 et 1420. Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 72 ha — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. De nos jours, il est devenu un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne.
Chine 2010 Pékin, La Cité Interdite

- Le Temple du Ciel.
Le Temple du Ciel (chinois traditionnel : 天壇; chinois simplifié : 天坛; pinyin : Tiān Tán) est situé dans la ville chinoise, un quartier historique du sud de Pékin, dans le district de Xuanwu.
Dans l'ancienne Chine, l'empereur était considéré comme le « fils du Ciel », qui préservait le bon ordre sur terre en faisant le lien avec l'autorité céleste. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient très importantes.
Le Temple du Ciel a été inscrit par l'UNESCO à la liste du patrimoine mondial en 1998.
Il s'agit en réalité d'un important complexe au cœur de la ville, de 1,5 km du nord au sud et de 1 (minimum) à 1,7 km (maximum) d'est en ouest. Il est délimité par deux murs au nord et un seul au sud. Il contient de nombreux temples dont :
La Salle des prières pour la récolte (Qi Nian Dian 祈年殿), pavillon en forme de rotonde dans le nord du complexe
La Demeure du seigneur du Ciel (Huang Qiong Yu 皇穹宇), pavillon en forme de rotonde construit sur un tertre de marbre ; on y remisait les autels lorsqu'ils n'étaient pas utilisés.
La Salle de l'abstinence (Zhai Gong 齋宮), palais situé dans la partie ouest du complexe
L'Autel du Ciel (Yuan Qiu Tan 圜丘壇), espace ressemblant à la terrasse de la Salle des prières pour la récolte, mais sans bâtiment en rotonde. Il est situé sur le même axe que la salle mais au sud du complexe.
L'architecture des différents bâtiments orientés nord/sud reprend la thématique du ciel et de la terre :
enceintes carrées avec des tuiles de couleur verte qui symbolisent la terre
bâtiments ronds avec des tuiles de couleur bleue qui symbolisent le ciel.
Initialement appelé Monument du Ciel et de la Terre, il a été construit de 1406 à 1420 pendant le règne de l'Empereur Yongle, qui était aussi responsable de le construction de la Cité Interdite. Le temple fut agrandi et renommé Temple du Ciel pendant le règne de l'Empereur Jiajing au seizième siècle.
Chine 2010 Pékin, Temple du Ciel

- Quelques scènes d'opéra chinois, (plaisant à regarder, difficile à entendre, pour ce que cela s'apparente pour nos oreilles d'occidentaux, plutôt à des miaulements de chattes qu'à de la musique).
L’opéra de Pékin ou opéra de Beijing (mandarin simplifié: 京剧; mandarin traditionnel: 京劇; Pinyin: Jīngjù) est un genre de spectacle, né à la fin du 18e, combinant musique, danse acrobatique, théâtre et costumes flamboyants et faisant le récit d'histoires tirées du passé historique et du folklore chinois. Dans une gestuelle abstraite et symbolique, riche en contenu dramatique, les comédiens, chanteurs, danseurs, clowns et acrobates incarnent des personnages du monde héroïque, divin et animal, souvent mis en scène dans des exploits guerriers.
Les maquillages traditionnels, proches du masque, et les costumes élaborés permettent à un public bien informé d'identifier sans hésiter les personnages. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Pékin, Opéra


Aux environs de Pékin :
- Le Tombeau des empereurs de la dynastie Ming.
La dynastie des Ming a régné sur la Chine entre 1368 et 1644. Sur les seize empereurs de la dynastie, treize sont enterrés dans une nécropole. Cela représente le plus grand nombre d'empereurs dans une nécropole impériale chinoise. C'est le troisième empereur Ming, Yongle, qui est l’initiateur du projet et qui repose au milieu de la nécropole.
Le culte des ancêtres faisant partie intégrantes des traditions, les tombeaux sont donc très importants dans la culture chinoise. D'après les rites des Ming, on traite les morts comme les vivants. Les morts ont toujours leurs âmes qui existent et ont encore des besoins comme les vivants. Ainsi, les bâtiments des tombeaux sont des palais impériaux en plus petits avec le mur rouge (symbolisant la terre) et les tuiles jaunes (symbolisant le ciel) signifiant la place supérieure de l'empereur et son pouvoir.
En 1961, la nécropole des Ming est inscrite à la protection nationale chinoise des vestiges et monuments; en 1982 elle est inscrite aux sites célèbres nationaux importants chinois; et enfin en 2003, elle est inscrite sur la liste du patrimoine culturel mondial par l'UNESCO en 2003. Les immenses bâtiments de la nécropole sont complets et bien préservés, et abritent les dépouilles de 13 empereurs, 23 impératrices, 1 concubine supérieure et des concubines accompagnées. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Pékin, Tombeau des Empereurs Ming

- La Grande Muraille à Mutianyu.
Site inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1987.
Mutianyu (sinogramme simplifié : 慕田峪 ; pinyin : Mùtiányù) est une section de la Grande Muraille de Chine localisée dans le district de Huairou, à 70 km au nord-ouest de Pékin. La section de la Grande Muraille de Mutianyu est reliée à Jiankou à l'ouest et Lianhuachi et Jinshanling à l'est. Étant bien conservée, cette section était utilisée comme barrière de défense au nord pour la capitale et les tombes impériales.
Elle est pour la première fois construite au milieu du VIe siècle, lors de la dynastie Qi du Nord. Mutianyu est plus ancienne que la section de Badaling. Durant la dynastie Ming, sous la supervision du général Xu Da, la construction du mur actuel a commencé à poser les fondations de la muraille des Qi du Nord. En 1404, une passe est construite dans le mur. En 1569, la muraille de Mutianyu est reconstruite et jusqu'à présent la plupart des parties est bien conservée. La Grande Muraille de Mutianyu a l'envergure de construction la plus importante et de meilleure qualité par rapport à tous les secteurs de la Grande Muraille.
Construite principalement en granit, la muraille est haute de 7 à 8 mètres et son sommet est large de 4 à 5 mètres. Comparée aux autres sections de la Grande Muraille, la section de Mutianyu possède des caractéristiques de construction uniques :
Les miradors sont placés densément le long de cette section de la muraille : 22 miradors sur 2250 m.
À la fois les parapets intérieurs et extérieurs sont crénelés, donc il était possible de tirer sur les ennemis des deux côtés. Cette caractéristique est très rare sur les autres segments de la Grande Muraille.
La passe de Mutianyu est composée de trois miradors, un grand au centre et deux plus petits de chaque côté. Sur la même terrasse, les trois miradors sont reliés les uns aux autres à l'intérieur et composent une structure rarement vue dans tous les secteurs de la Grande Muraille.
En outre, cette section de la Grande Muraille est entourée de bois et de ruisseaux. La couverture forestière couvre 90% de la surface.
Aujourd'hui, cette section de la Grande Muraille est ouverte aux touristes. La Compagnie du téléphérique de la muraille de Mutianyu aide les gens à la grimper. Une autre caractéristique de la section de Mutianyu est la piste de luge sur roues qui permet de descendre la muraille sur une piste métallique sinueuse. (Source : Wikipedia)
Chine 2010 Pékin, La Grande Muraille à Mutianyu


De Pékin, nous avons pris l'avion pour Datong, capitale de la province du Shanxi, à ne pas confondre avec le Shaanxi dont la capitale est X'ian.

Le Shanxi a de nombreux sites extraordinaires.

- Les Grottes de Yungang.
Les grottes de Yungang (云冈石窟 yúngāng shíkū), près de Datong dans la province de Shanxi en Chine, sont l'un des plus célèbres sites anciens de sculpture. On compte 252 grottes pour environ 51 000 statues, aménagées entre les Ve et VIe siècles. Les cinq grottes aménagées par Tan Yao sont considérées comme un chef d'œuvre classique de la première apogée de l'art rupestre bouddhique en Chine.
Le style combine à la fois les formes de l'art traditionnel chinois et des influences étrangères : après avoir traversé la Perse, le style hellénistique est parvenu dans le Gandhara, au nord de l’Inde actuelle où il s’est fondu dans les traditions locales. De là, le bouddhisme a été exporté par les marchands le long de la route de la soie jusqu’en Chine.
Les deux autres sites de grottes anciennes en Chine sont les grottes de Longmen et de Mogao.
Les grottes de Yungang sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2001.
(Source : Wikipedia).
Chine 2010 Datong, Grottes de Yungang

- Le Monastère suspendu de Xuangkongsi.
Le monastère suspendu Xuankongsi est situé au sud-est de Datong, dans la province du Shanxi en Chine. Il a été construit au VIIe siècle. Il est placé en hauteur pour se protéger de la montée des eaux de la rivière située à 50 mètres en contrebas.
La structure semble reposer sur de fins piliers de bois rouge dressés à la verticale. En réalité, le monastère repose sur des poutres enfoncées à l’horizontale dans la roche. Les piliers ne sont qu’un choix esthétique renforçant la perception d’un site «posé» à flanc de montagne. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Datong, Monastère suspendu de Xuangkongsi

- Le Monastère Shanhua à Datong.
Chine 2010 Datong, Monastère Shanhua

- La Pagode de bois de Yingxian.
Chine 2010 Datong, Pagode de bois de Yingxian

- Un village de paysans sur la route.
Chine 2010 Datong, Village paysan

- Les temples et monastères du Mont Wutaï.
Le mont Wutai (sinogrammes simplifiés : 五台山 ; hanyu pinyin : wǔtáishān ; littéralement « mont aux cinq terrasses ») ou Wutai Shan est l'une des quatre montagnes sacrées bouddhiques de Chine. Il culmine à 3 058 m au pic Yedou. Il est situé dans la province du Shanxi, à seulement quelques dizaines de kilomètres au sud de l'une des cinq montagnes sacrées de Chine : le Bei Heng Shan. Il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le 26 juin 2009.
Chine 2010 Datong, Temples et Monastères du Wutaishan

- Le Temple Jinci (Temple des Gardiennes de l'Eau) à Taiyuan.
Chine 2010 Taiyuan, Temple Jinci (Gardiennes de l'Eau)

- La ville médiévale de Pingyao.
Pingyao (en sinogrammes simplifiés 平遥 ; en sinogrammes traditionnels 平遙 ; en pinyin Píngyáo ; littéralement « Confins calmes ») est une ville de la province du Shanxi en Chine. Elle est le chef-lieu du xian éponyme, placé sous la juridiction de la ville-préfecture de Jinzhong. Elle est située à environ 715 km de Pékin et 80 km de la capitale provinciale Taiyuan.
Cette cité n’a subi que peu de changements depuis la dynastie Ming. Inscrite en 1997 au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'UNESCO, elle est complètement entourée par de hauts remparts.
À l’intérieur, elle conserve de nombreuses demeures d’architecture traditionnelle. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Pingyao

- La résidence de la famille Wang à Jingshenzen.
Chine 2010 Jingshenzhen, Résidence des Wang


De Pingyao, train vers X'ian, train de nuit assez confortable (préciser couchettes molles).

Les sites incontournables de X'ian sont :

- L'armée enterrée de l'empereur Qin Shu Huangdi.
Site inscrit en 1987 par l'Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial.
Le mausolée de Xi'an (bīngmǎ yǒng en pinyin), qui s'étend sur environ 56 km², est un mausolée dédié à l'empereur Qin Shi Huangdi (IIIe siècle av. J.-C.). L'ensemble archéologique, qui se trouve à proximité de la ville de Xi'an, comprend d'une part le tombeau proprement dit, et d'autre part les fosses où l'on a trouvé, à partir de 1974, l'armée enterrée formée par des milliers de soldats de terre cuite. Cette dernière est parfois appelée armée de terre cuite (en anglais terracotta army) ou armée d'argile.
La tombe proprement dite est recouverte par un tumulus haut de 115 mètres, et n'a pas été explorée. On en connait le contenu légendaire au travers du récit de Sima Qian.
À quelque 1500 mètres se trouvent les fosses contenant quelque huit mille statues de soldats datant de 210 av. J-C, qui ont quasiment toutes un visage différent, et de chevaux en terre cuite. C'est « l'armée enterrée », destinée à garder l'empereur. Ces statues furent cuites dans des fours à une chaleur d’environ 900 degrés, puis décorées et colorées. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Xi'an, Armée en terre cuite

- Le musée d'histoire de la Province du Shaanxi, original par la visite chronologique qu'il propose contrairement au musée de Shanghaï dont les salles sont thématiques (bronzes, céramiques, sculptures, etc).
Chine 2010 Xi'an, Musée d'histoire du Xaansi

- Les remparts de X'ian.
Les remparts de Xi'an, une des anciennes capitales de la Chine, sont un des ensembles de remparts les plus anciens et les mieux conservés de Chine.
La construction des premiers remparts de la ville (qui s'appelait alors «Chang'an») a commencé en 194 avant Jésus-Christ et s'est étendue sur plusieurs années. Ce mur mesurait 25,7 km de long et 12 à 16 m d'épaisseur à la base. La superficie qui était délimitée par le mur est estimée à 36 km².
Le mur qui existe actuellement a été commencé sous la dynastie Ming en 1370. Il délimite une surface bien plus petite : 14 km². Le mur mesure 13,7 km de circonférence, 12 m de hauteur et 15 à 18 m d'épaisseur à la base. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Xi'an, Les remparts

- La petite pagode de l'Oie Sauvage.
La petite pagode de l'oie sauvage a été construite entre 707 et 709, pendant la dynastie Tang, sous l'empereur Zhongzong (r 705-710). La pagode s'élevait à 45 m jusqu'au séisme de 1556 de Shaanxi. Le tremblement de terre a secoué la pagode et l'a endommagée, ce qui a ramené sa hauteur à 43 m répartis en 15 niveaux. La pagode est faite d'une structure de briques entourant un espace vide ; sa base est carrée et le style recoupe celui d'autres pagodes de la même époque.
Pendant la dynastie Tang, la petite pagode de l'oie sauvage était séparée de son temple père, le temple Dajianfu, par une rue. Des pèlerins indiens y ont apporté d'Inde des écritures bouddhistes sacrées, car le temple était alors l'un des principaux centres de traduction des textes bouddhiques à Chang'an. Le temple était plus ancien que la pagode, ayant été fondé en 684, soit exactement 100 jours après la mort de l'empereur Gaozong des Tang (r. 649-683). L'empereur Zhongzong avait donné sa résidence pour la construction d'un nouveau temple à cet endroit, pour que 200 moines y vivent, en mémoire de son père Gaozong. Le temple s'appelait à l'origine le Daxianfusi, ou Grand monastère des bénédictions offertes par Zhongzong, jusqu'à ce qu'il soit renommé Dajianfusi par l'impératrice Wu Zetian en 690. (Source : Wikipedia)
Chine 2010 Xi'an, Petite Pagode de l'Oie Sauvage

- Le quartier musulman et la Grande Mosquée.
X'ian a une importante minorité musulmane dont l'histoire vient de celle de la Route de la Soie.
La grande mosquée de Xian est la plus grande et mieux préservée des premières mosquées de la Chine. Localisée à X'ian capitale de la province de Shaanxi, elle est le signe de la très grande ouverture des Tang aux communautés étrangères.
La mosquée mesure environ 48 m par 248, occupant environ 12 000 m². Une stèle d’époque Ming date la mosquée de 742. Construite sous l’empire des Tang, elle allie traditions musulmanes et chinoises. On y retrouve l’ensemble des lieux d’une mosquée, mais disséminés dans plusieurs pavillons agrémentés de parterres et de bosquets. Elle a été probablement fondée par l'amiral Cheng Ho, le fils d'une famille musulmane prestigieuse et Hajj, célèbre pour avoir nettoyé la mer de Chine des pirates. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Xi'an, Quartier musulman et Grande Mosquée

- Enfin, on ne quitte pas X'ian sans avoir assisté au spectacle de danse inspiré de la dynastie Tang.
Chine 2010 Xi'an, Spectacle Tang


De X'ian nous nous rendons à Chengdu, capitale de la province du Sichuan. La cuisine sichuanaise est excellente pour qui aime le piment et le poivre.
Le poivre du Sichuan ( 花椒 pinyin : Huājiāo, «poivre fleur» ; 山椒 shānjiāo, «poivre de montagne» ; 川椒 chuānjiāo, « poivre du Sichuan » ; 秦椒 qínjiāo, poivre de l'État de Qin, poivre サンショウ sancho) est une épice asiatique tirée de la coque du fruit de diverses espèces d'arbustes de la famille des Rutacées (Zanthoxylum piperitum, Zanthoxylum simulans, Zanthoxylum sancho et quelques autres espèces du genre Zanthoxylum).
Le poivre du Sichuan (ou baies de Sichuan) (Zanthoxylum piperitum) a une saveur unique qui produit à la fois une sensation d'irritation dans la bouche (pseudo-chaleur) comme le piment, mais aussi de picotement (ou frisson) dû à la présence de sanshools (principalement alpha sanshool et alpha hydroxy sanshool).
Malgré son nom, cette épice ne fait pas partie de la famille du poivre, mais de celle des Rutacées (agrumes). Elle est communément utilisée dans la cuisine sichuanaise, tibétaine, bouthanaise et japonaise entre autres. Elle entre dans la composition du mélange " Cinq épices ". Une fois séchées, les baies sont débarrassées de leurs graines dures et amères. (Source : Wikipedia).

- Chengdu.
Chine 2010 Chengdu

- Mont Emei (Emeishan), une autre montagne sacrée du bouddhisme chinois. Sa visite est l'occasion de longues marches dans la montagne assez sportives à cause des escaliers qu'il faut gravir pour arriver aux temples. La descente est tout aussi douloureuse. Le site, incluant le Bouddha géant de Leshan, est inscrit depuis 1996 sur la liste du Patrimoine Mondial établie par l'Unesco.
Chine 2010 Emeishan

- Le centre de sauvetage des pandas géants, précédemment à Wolong, a été déplacé à Yaan, à la suite du séisme qui a dévasté le Sichan en 2008. En 2007, on ne recensait plus que 1600 pandas géants dans le monde. Le site de Yaan en abrite environ 150.
Chine 2010 Yaan Pandas

- Le Bouddha Géant de Leshan.
Leshan (乐山 ; pinyin : Lèshān) est une ville de la province du Sichuan en Chine.
Le Grand Bouddha de Leshan, taillé dans la roche à flanc de colline, est avec ses 71 m de hauteur le plus grand de ce type au monde. Conjointement avec le mont Emei, il a été inscrit en 1996 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Leshan

- Parc de Huanglong.
Le Huanglong (sinogrammes simplifiés : 黄龙 ; sinogrammes traditionnels : 黃龍 ; hanyu pinyin : huánglóng) est une zone d'intérêt historique et paysager dans le district de Songpan, à l'extrême nord du Sichuan en Chine. Elle se trouve dans la partie sud de la chaîne de montagnes de Minshan, à environ 200 km de la capitale Chengdu. L'endroit est connu pour ses piscines auxquelles les concrétions de calcite donnent des couleurs exceptionnelles, en particulier à Huanglonggou (le fossé du Dragon Jaune), d'où son surnom de Wǔcǎichí (les étangs aux cinq couleurs). Huanglong est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1992, et sur celle des réserves de biosphère depuis 2000. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Parc de Huanglong

- Parc de Jiuzhaigou.
La réserve naturelle de la vallée de Jiuzhaigou (sinogrammes simplifiés : 九寨沟 ; sinogrammes traditionnels : 九寨溝 ; hanyu pinyin : jiǔzhàigōu) est située dans le Xian de Jiuzhaigou placé sous la juridiction de la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba dans la province chinoise du Sichuan. Elle doit son nom (ravin aux neuf villages) aux neuf villages tibétains qui y sont disséminés. Elle est particulièrement renommée pour la beauté de ses chutes d'eau et de ses lacs. Selon la tradition tibétaine, un dieu offrit un miroir à la déesse qu'il aimait. La déesse laissa tomber le miroir, qui se brisa en 118 morceaux, formant autant de lacs. Pour les Chinois, la vallée de Jiuzhaigou constitue un lieu magique, à nul autre pareil.
La vallée a été incluse dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992, et est devenue réserve de biosphère en 1997. La réserve protège 720 km² de ce que les Nations Unies considèrent comme « la forêt tempérée possédant la plus grande diversité biologique au monde ».
Dans cette région du plateau tibétain, le calcaire d'un ancien plancher océanique constitue l'élément géologique principal. Sa dissolution donne aux eaux leur nuance émeraude ou turquoise, au gré de la lumière du jour, ou renforce le miroitement d'un ciel azuréen. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Parc de Jiuzhaigou


Retour vers Shanghaï.
Chine 2010 Shanghaï

- Suzhou et ses jardins.
En raison de ses nombreux canaux, Suzhou est appelée la Venise de l'Est. Les deux villes sont d'ailleurs jumelées. Par ailleurs, de nombreux jardins traditionnels sont disséminés sur son territoire.
Suzhou possède de nombreux jardins renommés, le Humble Administrator's Garden (jardin du Modeste Administrateur ou jardin de la Politique des Simples, 拙政园, Zhuozheng Yuan), le Garden of Couple's Retreat (jardin du Couple Retiré, 耦园, Ou Yuan), le Garden of Harmony (jardin de l'harmonie, 怡园, Yi Yuan) et le Masters of Nets Garden (jardin du Maître des Filets, 网师园, Wangshi Yuan) sont dans la liste du patrimoine culturel mondial des Nations Unies. Au total, neuf jardins sont classés par l'UNESCO.
Marco Polo aurait dit que Suzhou possédait 6000 ponts sur ses nombreux canaux. C'était exagéré, un plan datant de la dynastie Song en montre 314. De nos jours, il y a environ 160 ponts dans la ville et autant en périphérie. Les pagodes jumelles et la pagode du temple du Nord sont renommées, cette dernière fut construite à l'époque de la Dynastie Ming. Suzhou est surnommée la Venise jaune. (Source : Wikipedia).
Chine 2010 Suzhou

- Lizhi et Tongli, villes sur des canaux.
Chine 2010 Tongli

- Musée de Shanghaï.
Chine 2010 Shanghaï, Musée