mardi 11 septembre 2007

Cancun


Samedi 8 septembre : Grosse journée de voyage, en tous cas, avec l'escale de Dallas. Nous avons quitté l'hôtel américain à 7 heures, et nous sommes arrivés à notre hôtel mexicain à minuit.
Parmi les aventures notables du jour, le match nul entre l'Italie et la France, ce qui nous a permis d'arborer le nylon bleu de la FFF jusqu'au soir, sans trop de honte (une victoire aurait quand même été mieux, pour finir de venger Zizou), et puis la petite angoisse de l'escale de Dallas, lorsque 2 passeports français et 2 cartes d'embarquement avaient été retrouvés et que leurs titulaires, deux demoiselles françaises, étaient invitées à venir les retirer Porte 23, pour un embarquement imminent porte 18.
Cancun à 23 heures, c'est quelque chose : Venant des Etats-Unis, on ne manque pas d'être surpris par Cancun, le bruit, la circulation, le stationnement sauvage, les gens qui vont et viennent, l'animation, la chaleur, la musique, la vie. On ressent d'abord l'appréhension de ce que les guides touristiques appellent l'insécurité. Les rues sont pleines d'ornières, l'eau s'écoule mal, c'est parfois sale, aucune signalisation. On fait 3 fois les mêmes circuits, sans voir notre hôtel devant lequel nous sommes pourtant déjà passés et repassés. On se jette alors dans Cancun, on aborde les gens, on dégaine l'espagnol qu'on peut, on interpelle un chauffeur de taxi, puis un autre, et on se retrouve devant l'hôtel.
Quand on a vu une carte, on voit bien qu'on ne peut pas se perdre : 4 rues principales dans un sens, 4 avenues dans l'autre.
On découvre alors les Mexicains. L'accueil, la chaleur humaine, l'amabilité naturelle, la gentillesse. On se regarde tous les trois, et on se dit qu'on a changé de planète, et qu'on vit probablement mieux sur celle-là que sur celle d'où nous venons.
Minuit, et le concierge de l'hôtel se propose d'aller à la station-service de la rue nous chercher à boire.

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