jeudi 4 octobre 2007

Lima



Mercredi 3 et jeudi 4 octobre : Journées de démarches et de formalités, appels téléphoniques, connexions par Internet de l'hôtel. Déception, à l'Ambassade de France, où des fonctionnaires inefficaces, après une heure d'attente et deux heures de palabres, me renvoient vers l'Ambassade du Mexique, me promettant de me faciliter la démarche en téléphonant à leurs homologues mexicains.
17 heures 30, comme convenu, je les rappelle au téléphone pour savoir ce qu'ont dit les Mexicains : L'une n'a rien fait, l'autre n'a rien fait.
Je troque notre City Tour de Lima du lendemain contre les services du guide comme interprète à l'Ambassade du Mexique à Lima.
Héla, là, nous ne sommes même pas reçus. Au téléphone, il nous est recommandé d'aller régler le problème... au Mexique. Mon guide péruvien est choqué, et m'accompagne au Commissariat de police le plus proche. Nous sommes à nouveau éconduits, ma qualité d'étranger me faisant relever de la compétence de la Policia Turistica de la ville.
La circulation à Lima est telle, que chaque déplacement prend un temps fou.
Nous arrivons enfin, à la Policia Turistica, où il m'est donné de faire la découverte de la corruption sud-américaine : Un quart d'heure de palabres, et mon guide me dit discrètement qu'il va falloir payer, parce que le capitan trouve que c'est très compliqué, et que pour rendre service, il souhaite un petit cadeau. A peine discrètement, il empoche mon billet de 50 soles (14 dollars Us environ).
Il fait ensuite sérieusement son travail, notant ce qui me paraissait devoir figurer dans un procès-verbal de ce genre, me fait signer, signe lui-même, et nous propose de nous accompagner au magasin de photocopies en face, pour reproduire le document.
Et là, nouvelle surprise, compte tenu de l'importance des sommes qu'il "me fait gagner", il nous fait savoir que le cadeau initial n'est vraiment pas suffisant. Mon guide se fache, lui fait une leçon de morale, lui dit qu'il a honte d'un tel spectacle devant un étranger, etc. Le flic n'est absolument pas gêné, et négocie sa rallonge. Il empoche un nouveau billet de 50 soles, et je peux repartir avec ma déclaration en double exemplaire.
Triste Pérou, sale, crasseux, pauvre, miséreux, et corrompu. Il faudra vraiment que Machu Picchu tienne toutes ses promesses pour que ce pays reste un bon souvenir !
Mon guide dont le temps est alors compté, avec toutes ces démarches stupides, tient quand même à me montrer sa ville, mais les bouchons dans chaque rue ou presque, nous permettent à peine, d'entrevoir je ne sais même plus quelle place, ni quelle église. De toutes façons, elles ont toutes ou presque, été détruites par les incendies ou tremblements de terre, et ont été reconstruites au 19ème ou 20ème siècle : Style "néo-colonial !!"

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