jeudi 8 novembre 2007

Bolivie : Salars de Coipasa et d'Uyuni



Samedi 3 novembre : Passage de la frontière vers la Bolivie, au poste de Pisiga : Même style « grand pays civilisé » qu’à Chungaro, bien que ce soit pour sortir du Chili. Là, la fonctionnaire chilienne découvre que je voyage seul avec deux enfants mineures que j’ai peut-être séquestrées, qu’il me faut absolument « le permisso » de la mère. J’ai le choix, soit de rester au Chili en attendant « le permisso », soit de quitter le Chili avec une belle annotation sur les passeports « Sin Permisso » qui handicaperait tout retour dans ce pays.
Nous décidons de passer en Bolivie, tout en disant à cette fonctionnaire zélée que « le permisso » sera fourni sans tarder à son administration.
Dès la frontière passée, nous téléphonons d’un poste public à la « madre » pour information d’avoir à faxer son « permisso » dûment notarié, comme le veut la fonctionnaire chilienne. Malheureusement, c’est samedi, et c’est deux jours de perdus si les notaires jouissent de leur long week-end de quatre jours, avec le pont de la Toussaint.
Un peu ébranlés par tout cela, et craignant pour notre sortie envisagée par San Pedro de Atacama, au Chili, nous demandons à notre excellent Nestor, de nous rapprocher de la « civilisation », et de nous épargner le prochain « chez l’habitant », au profit d’une ville où nous pourrions avoir une douche et une connexion.
J’ai dit « excellent Nestor », car il accepte de nous faire passer la nuit à Uyuni, ville dont la visite n’était pas prévue, 200 km plus loin que l’étape prévue au programme.
Donc, après la frontière, nous empruntons une longue piste à travers le salar de Coipasa, où nous avons l’occasion de dépanner une voiture ensablée jusqu’au haut des roues.
Puis longue traversée du salar d’Uyuni, jusqu’à la ville du même nom. Le salar d’Uyuni a une superficie de 12000 km², soit une fois et demie celle du Lac Titicaca, et 12 fois celle de la Martinique.
Nous arrivons à Uyuni en fin d’après-midi, pour trouver un hôtel convenable, mais sans téléphone ni Internet. Le cybercafé du coin a un débit catastrophique : Quelques messages reçus, envoyés, et la bonne nouvelle que je ne serai pas débité des fraudes mexicaines.
Nous dinons à « La Loco », un restaurant français au milieu de nulle part, où nous rencontrons l’équipe de tournage de l’émission de télé « Pékin-Express » qui filme une séquence de ce jeu sur le salar.

Cliquez ici pour voir nos photos de Bolivie.

Aucun commentaire: