samedi 1 décembre 2007

Puerto Natales - Torres del Paine



Jeudi 29, Vendredi 30 novembre et Samedi 1er décembre : Puerto Natales, petite ville merveilleuse, à peine touchée par le tourisme.
Et surtout ses environs : La route vers le nord, vers le Parc National de Torres del Paine, donne son vrai sens à l'expression "partir en Patagonie". Des paysages de rêve, des estancias peuplées de vaches, de moutons, de chevaux, de guanacos et d'oies sauvages. Dans le ciel, des condors, des canards et des mouettes. La terre n'est pas très chère, la construction non plus, et le salaire d'un couple de gauchos (ou peones) est à la mesure des salaires du pays, lesdits peones étant susceptibles de s'occuper de l'ensemble pendant l'absence du propriétaire. Reste à savoir s'il suffit de 10 hectares ou s'il en faut 100.
La Patagonie est en pleine évolution et les prix montent d'année en année.
150 km séparent Puerto Natales du Parc de Torres del Paine. Nous y arrivons dans l'après-midi pour nous installer dans un hôtel-estancia.
Pendant que les filles "bullent" malgré l'absence d'Internet, je fais tout seul, un sentier de randonnée (2h 1/2), où je me fais charger par un taureau, et je découvre la sensation du torero seul dans l'arène devant une bête énorme. Heureusement, il y a des arbres, et la bête n'est pas de la race de celles qui combattent. Elle s'en va en courant à l'opposé de mes grands mouvements de bras.
Vendredi, le consensus se fait sur une randonnée à cheval, et pour visiter le plus possible, tout le monde est d'accord pour un parcours "full-day", soit 6 à 8 heures de cheval.
Un guide et un gaucho nous accompagnent, bien différents de ce que nous avions connu chez les américains du Montana qui vont plutôt au pas, pour ménager les montures : Finalement 7 heures de randonnée, et malgré mes protestations "véhémentes", environ 5 heures au galop ou au grand trop. Résultat : Depuis hier, je marche "à quatre pattes", courbatures des doigts aux orteils, les mollets "ensanglantés", ce qui rend les filles totalement hilares, et en même temps, furieuses que j'ai osé demander aux guides de calmer le galop.
Bonne manière de visiter ce parc fait pour les randonneurs, et de découvrir des paysages frabuleux. Malheureusement, pas de carte-mémoire dans mon appareil-photo, et c'est grâce à Felipe, notre guide, que nous avons la chance de ramener des photos de cette journée.
Samedi, route de retour vers Punta Arenas, avec un arrêt à Puerto Natales où nous déjeunons, et où nous apprenons la nouvelle du tremblement de terre qui a secoué la Martinique, avec, semble-t-il, plus de peur que de mal.
Demain, nous nous envolons pour Santiago à 11 h 15.

Cliquez ici pour voir nos photos du Chili.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Joueuse de bridge au bridge club je suis votre périple depuis quelque temps avec intérêt et amusement (pour le blog de Sophie surtout). Du coup je suis devenue accro et je m'inquiète de ne plus avoir de nouvelles depuis plusieurs jours, l'île de Pâques est-elle coupée du monde ?

Anonyme a dit…

Je compatis pour tes courbatures , des orteils à la racine des cheveux, en passant par les mollets en sang...et les chevaux? Dans quel état général sont ils? petits chevaux créoles comme en Colombie?.;On est loin de l'approche d'Ernie, notre cowboy favori...
Clemence pense que ce fut l'une de ses journées favorites..
Bisous
M, alias Krapulatte